Laurence Vincent-Lapointe domine à nouveau le canoë féminin aux Mondiaux

Ce fut une autre performance remarquable pour la puissance canadienne du canoë, Laurence Vincent-Lapointe, qui a remporté les honneurs d’athlète de la semaine.

À 21 ans, Vincent-Lapointe s’est rapidement taillé une solide réputation en devenant l’une des meilleures canoéistes féminines au monde.

À seulement trois éditions des Championnats du monde seniors de canoë de vitesse de l’ICF, la canoéiste de Trois-Rivières, Québec a récolté six médailles d’or en montant sur la plus haute marche du podium au C-2 500 m avec la native d’Otterburn, au Québec, Sarah-Jane Caumartin.

C’est la troisième année d’affilée où Vincent-Lapointe récolte deux médailles d’or aux Mondiaux.

Au C1, Vincent-Lapointe a terminé en 51,330 secondes, soit près de sept dixième de seconde devant la Bulgare Staniliya Stamenova qui a inscrit un temps de 52,028 secondes. En troisième position, Zsanett Lakatos, représentante de la Hongrie, a arrêté le chrono à 52,527 secondes. En fait, de la deuxième à la quatrième place, il y a moins de neuf dixièmes de seconde entre les concurrentes, ce qui démontre à quel point le canoë féminin devient compétitif.

À l’heure actuelle, le canoë féminin n’est pas inscrit au programme olympique. Toutefois, avec neuf pays représentés dans une finale du C-1 200 m chaudement disputée, qui a vu le Canada finir au sommet grâce à Vincent-Lapointe, les partisans de ce pays peuvent espérer voir cette épreuve un jour dans une Olympiade.

« Je n’avais pas un bon début, mais j’ai mis les bouchées doubles et j’ai été solide jusqu’à la ligne d’arrivée », de commenter Vincent-Lapointe. « Au bout du compte, j’ai obtenu le meilleur résultat possible. »

Au C-2 500 m, la paire canadienne a inscrit un temps de 2:03.004 pour finir devant la Hongrie (2:04.842). Le Chili complète le podium avec 2:07.876.

Militant ardemment pour l’ajout du canoë féminin au programme olympique, Laurence Vincent-Lapointe joint certainement la parole aux actes sur l’eau.