Le COC maintient sa demande de licences pour deux réseaux de télévision

Le Comité olympique canadien continue d’attendre l’examen, par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), de sa demande pour deux réseaux de télévision de sport amateur. Les demandes pour le « Réseau du sport amateur canadien », de langue française, et pour le « Canadian Amateur Sports Network », de langue anglaise, ont été déposées au mois de décembre 2007.

Malgré les retards, le COC souhaite toujours mettre en ondes les deux réseaux et a bon espoir que les licences seront accordées. Notre dossier appuyant la demande de licences se trouve à l’adresse www.olympic.ca/fr/programmes/reseau-du-sport-amateur-canadien.

« La nécessité de tels réseaux est plus grande que jamais », a affirmé Marcel Aubut, président désigné du COC. « C’est d’autant plus ironique que nous regarderons bientôt l’événement sportif le plus télédiffusé de l’histoire du Canada. À part les Jeux olympiques, la majorité des athlètes amateurs au Canada n’ont que très peu de couverture à la télévision. »

Et Aubut d’ajouter : « Les Jeux de Vancouver auront du succès sur toute la ligne et nos athlètes représenteront le Canada avec fierté et avec des performances exceptionnelles, alors qu’ils chercheront à être maîtres du podium. Toutes les années de préparation, d’engagement et d’investissement financier consentis par les athlètes, les fédérations sportives, le COC, les divers niveaux de gouvernement et évidemment par le COVAN auront pour apogée l’événement sportif le plus regardé et le plus réussi au Canada. »

Après Vancouver : retour au néant?

Avec la conclusion des compétitions olympiques et paralympiques, la couverture télévisuelle diminuera pour la majorité des athlètes amateurs au Canada. Les athlètes, qui ont évolué sous les puissants projecteurs des Jeux olympiques et dont le nom sera connu dans tous les foyers canadiens, seront relégués à l’arrière-scène pour les quatre prochaines années.

Lorsque les Jeux olympiques de Londres auront lieu en 2012, les amateurs de sport canadiens ne connaîtront pas la grande majorité des athlètes. Ils ne les auront pas vus en compétition dans des événements majeurs nationaux et internationaux à cause de la faible couverture télévisuelle. Quant aux sports d’hiver, il faudra attendre les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi pour pouvoir regarder et encourager les athlètes canadiens alors qu’ils se situent parmi les meilleurs au monde et qu’ils remportent moult médailles dans un grand nombre de sports. S’il n’y a pas de couverture télévisuelle régulière, leurs succès, alors qu’ils représentent le Canada, ne seront brièvement soulignés, dans la majorité des cas, que par la presse écrite, parlée et électronique.

Quant aux athlètes participant dans des sports non olympiques (même ceux faisant partie du programme des Jeux panaméricains, mais non à celui des Jeux olympiques), ils reçoivent encore moins de couverture, tout en méritant un meilleur traitement.

Le COC, représentant plus de 90 fédérations de sports olympiques et non olympiques, cherche à changer cette situation. Il continuera de vouloir implanter les réseaux Canadian Amateur Sports Network/Réseau du sport amateur canadien, déterminé à éviter le retour au néant pour les athlètes amateurs.

En partenariat avec une équipe d’experts en télédiffusion et avec le financement de supporteurs du secteur privé, le COC a fait une demande au CRTC pour des licences de télévision en français et en anglais; ces licences seront dédiées à la couverture des sports amateurs qui sont actuellement mal servis. Nos demandes visent le service 9(1)(h), qui est l’article de la Loi sur la Radiodiffusion qui se rapporte à la distribution obligatoire dans tous les foyers au Canada ayant la télévision par câble ou par satellite.

Le CRTC réévalue présentement les critères pour l’octroi des licences 9(1)(h), voulant qu’elles soient encore plus difficiles à obtenir. Malgré ce défi, le COC et ses partenaires se nourrissent du même engagement démontré par les athlètes amateurs envers leurs disciplines respectives. Le COC tient à concrétiser ce projet malgré les nombreux retards du CRTC.

« Ce projet constitue une occasion unique d’aider nos athlètes et nous abordons une période critique », a dit Chris Rudge, chef de la direction et secrétaire général du COC. « Les Canadiens veulent voir, encourager et soutenir les athlètes amateurs qui ont besoin de ce soutien et qui le méritent. Les réseaux proposés offriront cette couverture et, plus important encore, généreront des revenus qui constitueront une source renouvelable de financement pour la communauté du sport amateur, soit près de 30 millions de dollars chaque année. »

L’étude des demandes suivra la conclusion de la révision du CRTC concernant les critères d’attribution des licences 9(1)(h). Le CRTC a lancé un appel invitant des commentaires sur les critères proposés, assorti d’une date limite du 1er mars 2010. Toutefois, à ce jour, aucun échéancier n’a été fixé pour une décision et pour l’étude subséquente des demandes.

Pour en savoir davantage sur les réseaux de sport amateur, veuillez visiter le www.casn.rsac.ca.