Rhoda Wurtele Eaves

Biographie

Olympienne de deux Jeux olympiques, Rhoda Wurtele-Eaves est l’une des skieuses les plus célébrées de son époque. Son meilleur résultat olympique a été une neuvième place au slalom géant des Jeux olympiques d’Oslo en 1952.

Rhoda Wurtele-Eaves, tout comme sa jumelle Rhona, a été l’une des skieuses les plus célébrées de son époque. Les Jeux olympiques ayant été annulés deux fois de suite en raison de la Deuxième Guerre mondiale, c’est en 1948, à Saint-Moritz, que Wurtele-Eaves a enfin eu la possibilité d’y participer. Une blessure à une cheville subie au moment d’un entraînement olympique l’a toutefois contrainte à déclarer forfait. Quatre ans plus tard, à Oslo, elle a participé à trois épreuves, récoltant trois résultats dans les 20 meilleurs. Son meilleur résultat a été une neuvième place au slalom géant (19^e au slalom, 20^e en descente).

Wurtele-Eaves a rejoint l’équipe nationale en 1942. Elle a dominé toutes les courses auxquelles elle a participé au Canada et aux États-Unis. Elle a commencé à skier à l’âge de cinq ans. Son père lui avait alors attaché deux planches de bois aux pieds et l’avait amenée descendre le mont Royal.

Wurtele-Eaves a épousé Arnold Eaves dans le cadre d’une double cérémonie avec sa sœur jumelle à Montréal, le 13 novembre 1948. Elle a continué la compétition jusqu’en 1960, même après avoir eu des enfants. Elle est la mère de John Eaves, qui a remporté six titres de champion du monde de champion du monde de ski acrobatique.

Après s’être retirée en 1960, Wurtele-Eaves a commencé à travailler comme instructrice de ski, son statut de pionnière influençant les skieuses canadiennes à connaître du succès sur la scène internationale. Même âgée de 90 ans, elle est demeurée active, pratiquant le ski nordique et le golf. Avec sa sœur, Wurtele-Eaves a porté la flamme olympique des Jeux de Vancouver 2010 à l’occasion de son passage à Oakville, en Ontario.

Wurtele-Eaves a reçu le trophée Velma Springstead en 1944, a été nommée « skieuse canadienne de distinction » par le magazine Ski Canada et a été reçue Membre de l’Ordre du Canada par la gouverneure générale du Canada Julie Payette, le 27 décembre 2018.

Elle a été intronisée au Temple de la renommée de l’Union canadienne athlétique amateur, (1953), au Temple de la renommée olympique du Canada (1953), au Temple de la renommée du ski des États-Unis (1969), au Temple de la renommée du ski canadien (1982), au Temple de la renommée du ski laurentien (1986), au Musée du ski de Québec au Mont Sainte-Anne (1988), chaque fois aux côtés de sa sœur, sauf pour le Temple de la renommée olympique du Canada.