Le meilleur cinq partant d’Équipe Canada de tous les temps en basketball féminin
À tous les niveaux du basketball universitaire, professionnel et international chez les femmes, des Canadiennes ont eu une grande influence au fil des décennies — et leur empreinte continue de croître.
De la première présence d’Équipe Canada à des Jeux olympiques à Montréal 1976 jusqu’à sa place parmi les cinq meilleures au classement mondial de la FIBA en 2023, le Canada a fait d’énormes progrès au basketball féminin. Il n’est donc pas surprenant qu’on ait l’embarras du choix pour sélectionner une équipe d’étoiles canadienne.
Voici un aperçu de la composition du meilleur cinq partant de tous les temps d’Équipe Canada au basketball féminin, qu’on a complété avec quelques réservistes tout à fait dignes de mention :
Pivot – Tammy Sutton-Brown
Tammy Sutton-Brown a disputé 12 saisons dans la WNBA, même si elle a été un choix de deuxième ronde à l’occasion du Repêchage de la WNBA en 2001. Déjà, en 2002, elle était devenue une des meilleures joueuses du circuit à son poste et elle été invitée au Match des Étoiles de la WNBA cette année-là, après avoir affiché une moyenne de 11,9 points et de six rebonds par match avec le Sting de Charlotte. Stacey Dales, des Mystics deWashington, et elle sont devenues les premières Canadiennes de l’histoire à être retenues au sein des équipes d’étoiles de la WNBA.
Sutton-Brown a de nouveau disputé le Match des Étoiles de la WNBA en 2007 à sa première saison avec le Fever de l’Indiana, équipe avec laquelle elle a inscrit 12,0 points et 5,4 rebonds par rencontre en moyenne. Sutton-Brown a pris sa retraite à titre de championne avec le Fever, aidant l’équipe à décrocher le tout premier titre de championnat de son histoire alors qu’elle jouait un rôle de joueuse d’expérience au sein de la formation.
Sutton-Brown a participé aux Jeux olympiques une fois avec le Canada, à Sydney 2000. Elle a enregistré des moyennes de 10,3 points et 7,3 rebonds par match en six sorties avec Équipe Canada.
En juin 2023, Sutton-Brown et Rowan Barrett ont fait partie de la cohorte 2023 des personnes intronisées au Temple de la renommée du basketball canadien.
Arrière / ailière- Kia Nurse
Dès le moment où Kia Nurse a mis les pieds sur le terrain dans l’uniforme de la prestigieuse équipe de basketball de l’Université du Connecticut, elle a donné du fil à retordre aux défensives adverses partout dans la NCAA. Nurse a été à la hauteur des grandes attentes qui venaient avec le fait de choisir de rejoindre les rangs du programme de UConn, alors qu’elle est aussitôt devenue un élément clé au sein du noyau de joueuses, amorçant tous les matchs sauf trois à sa première saison.
Elle a été nommée joueuse recrue de l’année dans son association en route vers la conquête, en 2015, du premier de ses deux titres nationaux de la NCAA. En 2016, quand UConn a de nouveau décroché le championnat national, Nurse a amorcé chacun des 36 matchs qu’elle a disputés. Elle a été nommée joueuse défensive de l’année dans l’association AAC à sa dernière campagne et elle a marqué 13,5 points par match, la meilleure moyenne de sa carrière dans les rangs universitaires.
Nurse a été réclamée au 10e rang au total par le Liberty de New York à l’occasion du Repêchage de la WNBA en 2018 et elle a été invitée pour faire partie de l’équipe d’étoiles à sa deuxième saison. Elle s’aligne actuellement avec le Storm de Seattle.
Le fait saillant de la carrière de Nurse avec l’équipe nationale féminine est survenu à l’occasion du match pour la médaille d’or des Jeux panaméricains 2015 à Toronto. Elle a inscrit 33 points grâce à une performance de 10 paniers sur 17 tirs et a ajouté trois passes décisives dans le cadre de l’historique victoire de 81-73 du Canada contre les États-Unis. Cela a fait d’elle un choix naturel pour être nommée porte-drapeau d’Équipe Canada à la cérémonie de clôture. Nurse a participé aux Jeux olympiques à deux reprises avec Équipe Canada, soit à Rio 2016, puis à Tokyo 2020.
Ailière – Natalie Achonwa
À l’âge de 16 ans, l’Ontarienne originaire de Guelph Natalie Achonwa est devenue la plus jeune joueuse de l’histoire à rejoindre les rangs de l’équipe nationale canadienne quand elle est y arrivée en 2009. L’athlète qui a maintenant 30 ans a participé aux Jeux olympiques à trois reprises avec Équipe Canada et elle a fait partie de la formation des Jeux panaméricains qui a remporté l’or à Toronto 2015.
Au cours de sa brillante carrière, Achonwa est notamment devenue la première joueuse internationale de tous les temps à jouer pour les Fighting Irish de Notre Dame. Elle a été nommée pour faire partie de la troisième équipe d’étoiles nationale universitaire américaine et de la deuxième équipe d’étoiles de l’Association ACC à sa dernière année d’études à l’université. Après avoir été sélectionnée au neuvième rang au total par le Fever de l’Indiana, elle a été retenue au sein de l’équipe d’étoiles des recrues de la WNBA en 2015. Elle a disputé six saisons dans la WNBA et elle évolue actuellement avec le Lynx du Minnesota.
Achonwa a été nommée joueuse du match contre la Suède à l’occasion du tournoi de qualification olympique de la FIBA 2020, permettant alors au Canada de se qualifier pour Tokyo 2020 en inscrivant 24 points et en ajoutant huit rebonds.
Arrière – Stacey Dales
L’Ontarienne de Brockville Stacey Dales s’est fait connaître dans le monde du basketball canadien quand elle a remporté trois championnats de la FASSO à l’école secondaire avant de s’engager à jouer pour l’Université de l’Oklahoma. Dales a continué d’avoir du succès par la suite, elle qui a été choisie au sein de la première équipe d’étoiles nationale universitaire américaine et a été proclamée joueuse de l’année dans l’Association Big 12 en 2001 et 2002. À sa dernière année dans les rangs universitaires, elle a mené les Sooners jusqu’au match de championnat de la NCAA, où l’équipe s’est inclinée devant l’Université du Connecticut.
Elle a continué de briller dans les rangs professionnels, alors qu’elle a notamment été choisie pour disputer le Match des Étoiles de la WNBA en 2002 à sa première saison avec les Mystics de Washington. La carrière de la tireuse d’élite a malheureusement pris fin prématurément en raison du phénomène de Raynaud. Elle est revenue au jeu pour disputer deux saisons avec le Sky de Chicago avant de prendre sa retraite pour la deuxième fois.
Dales a joué pour Équipe Canada à Sydney 2000, s’avérant alors la meilleure pointeuse de la formation.
Arrière – Bev Smith
Bev Smith est l’une des figures emblématiques du basketball canadien, autant à titre de joueuse que d’entraîneure, ayant connu une carrière qui s’est étendue sur près de 40 ans. Elle a brillé dans tous les aspects du jeu — au chapitre des points marqués, du contrôle du ballon, des rebonds, des passes et de la défensive — tout au long de sa carrière dans les rangs universitaires et professionnels ainsi que sur la scène internationale. Elle avait tous les outils qui font le succès d’une joueuse de basketball et les nombreux honneurs qu’elle a reçus montrent à quel point elle a été dominante.
Smith a passé 12 années avec l’équipe nationale canadienne, remportant deux médailles de bronze aux Championnats du monde de la FIBA (1979, 1986) et deux médailles de bronze aux Jeux panaméricains (1979, 1987). Smith a participé aux Jeux olympiques à deux reprises, à Los Angeles 1984, puis à Atlanta 1996, et elle a inscrit dans chaque cas une moyenne de 10 points par match.
Elle a joué dans les rangs universitaires avec l’Université de l’Oregon, aidant son équipe à afficher un bilan de 93-19 au cours de son séjour au sein du programme. Elle détenait, au moment où elle a obtenu son diplôme, les records de son école pour le nombre de points marqués dans un match, au cours d’une saison et en carrière, pour le nombre de rebonds enregistrés dans un match, au cours d’une saison et en carrière, ainsi que pour le nombre de passes décisives en carrière. Smith a rejoint le programme de nouveau, cette fois dans le rôle d’entraîneure, de 2001 à 2009.
Smith a aussi été l’entraîneure de l’équipe canadienne de basketball féminin, formation qu’elle a menée à une participation aux Jeux olympiques à Sydney 2000. Elle a été entraîneure adjointe avec l’équipe canadienne qui a remporté des médailles d’or consécutives en 2015 à l’occasion des Jeux panaméricains et du Championnat des Amériques de la FIBA. Elle a été intronisée au Temple de la renommée du basketball canadien en 2001.
Réserviste – Kelly Boucher
Kelly Boucher est entrée dans l’histoire en 1998 quand elle est devenue la première Canadienne à jouer dans la WNBA. Elle n’a disputé qu’une seule saison avec le Sting de Charlotte, mais elle a ouvert la voie pour plusieurs autres Canadiennes qui se sont retrouvées dans la WNBA par la suite.
Contrairement à la plupart des joueuses de la WNBA qui ont suivi, Boucher a accédé au circuit en provenance d’un programme de basketball universitaire canadien. L’athlète née à Calgary a disputé une saison avec les Dinos dans sa ville, avant de s’aligner avec les Vikes de Victoria pendant quatre ans. Elle a maintenu une moyenne d’au moins 10 points par match tout au long de sa carrière et elle a été choisie pour faire partie de l’équipe d’étoiles de la conférence de l’Ouest canadien à trois reprises. Elle a été nommée parmi les 10 meilleures joueuses de basketball du siècle de U Sports en 2020.
Boucher a par ailleurs participé aux Jeux olympiques deux fois avec Équipe Canada, soit à Atlanta 1996, puis à Sydney 2000.
Réserviste – Miranda Ayim
L’athlète de 35 ans Miranda Ayim fait profiter de son expérience aux joueuses d’Équipe Canada depuis plusieurs années. Au fil de trois présentations des Jeux olympiques, Ayim a affiché son leadership et a été la pierre d’assise de la défensive d’Équipe Canada.
La carrière qu’Ayim a connue dans les rangs universitaires à Pepperdine a été une des plus illustres dans l’histoire de ce programme. Elle a établi un record de l’école pour les lancers bloqués et elle a été nommée au sein de l’équipe d’étoiles de la conférence de la West Coast à trois reprises.
L’ascension du Canada en tant qu’un des meilleurs pays au monde au basketball a coïncidé avec le parcours d’Ayim, qui a commencé en 2012. Parmi les faits saillants de sa carrière, il y a eu la médaille d’or qu’elle a remportée aux Jeux panaméricains de 2015 et l’or qu’elle a décroché à l’AmeriCup féminin de la FIBA en 2017.
À ses troisièmes Jeux olympiques à Tokyo 2020, Ayim a eu l’honneur d’agir comme porte-drapeau d’Équipe Canada à la cérémonie d’ouverture, en compagnie du joueur de rugby Nathan Hirayama.
Réserviste – Kayla Alexander
L’Ontarienne originaire de Milton Kayla Alexander a été une des plus grandes joueuses dans l’histoire de l’Université de Syracuse. Au moment de quitter le programme, elle était la meneuse de tous les temps pour les points, les lancers bloqués, les paniers en cours de jeu, les lancers francs réussis et les lancers francs tentés, ainsi que les matchs disputés.
Elle a été choisie huitième au total par les Silver Stars de San Antonio et elle a disputé cinq de ses huit saisons dans la WNBA avec les Stars.
Elle a commencé à jouer pour Équipe Canada en 2008, remportant l’argent avec l’équipe nationale junior aux Championnats des Amériques U18 de la FIBA en Argentine. Elle a disputé ses premiers Jeux olympiques avec Équipe Canada à Tokyo 2020.
Réserviste – Sylvia Sweeney
Reconnue comme « la première dame du basketball canadien », Sylvia Sweeney a commencé à jouer avec l’équipe nationale en 1974 et elle y a évolué pendant une décennie. Aux Jeux panaméricains de 1979, elle a été le porte-drapeau d’Équipe Canada et elle y a couronné son parcours avec une médaille de bronze. Elle a par ailleurs été élue joueuse la plus utile à son équipe aux Championnats du monde de 1979 à Séoul. Elle a participé aux Jeux olympiques à deux reprises, soit à Montréal 1976, puis à Los Angeles 1984.
Sweeney a été intronisée au Temple de la renommée du basketball canadien en 1994.
Réserviste – Aaliyah Edwards
Bien qu’Aaliyah Edwards ne soit encore qu’en début de carrière avec Canada Basketball, l’athlète de 20 ans a le potentiel pour devenir une des meilleures joueuses de tous les temps et elle a déjà commencé à accumuler des statistiques et des honneurs qui en témoignent.
Edwards a suivi les traces de sa compatriote Kia Nurse quand elle a décidé de jouer pour les Huskies de UConn en 2021. Elle a déjà été proclamée recrue de l’année dans l’Association Big East en 2021 et nommée au sein de la troisième équipe d’étoiles nationale universitaire américaine en 2023. À sa troisième année d’études, elle a maintenu une moyenne de 16,5 points et de 9,5 rebonds par match.
Edwards a fait ses débuts avec l’équipe nationale senior à l’âge de 16 ans et elle a participé à ses premiers Jeux olympiques à Tokyo 2020, où elle était la plus jeune membre de l’équipe canadienne de basketball féminin.