Sous pression et face à de grandes attentes, McIntosh procure l’or à Équipe Canada
Chaque performance médaillée d’or a un moment ou un souvenir distinct.
Un excellent départ. Une arrivée en photo-finish. Un but décisif. Un risque qui a payé. Pour Summer McIntosh, ce sera la domination.
La Canadienne a montré pourquoi elle est la meilleure nageuse de 400 m quatre nages individuel (QNI) féminin au monde lors du Jour 3 des Jeux de Paris 2024, remportant facilement sa toute première médaille d’or olympique. Avec un temps de 4:27,71, elle a terminé 5,69 secondes plus vite que la médaillée d’argent, l’Américaine Katie Grimes.
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« Oui, je l’ai remarqué », a déclaré McIntosh lorsqu’on lui a demandé si elle avait remarqué son avance. « Je veux dire, je ne voyais rien jusqu’à la brasse où j’ai jeté un coup d’œil autour de moi pour m’assurer que j’étais en tête. »
La nageuse de 17 ans a mené la course de bout en bout. Elle s’est construite une avance confortable dans la première moitié de la course, mais n’a pas pu totalement distancer Grimes. Cependant, lors du 100 m en brasse, McIntosh a commencé à creuser l’écart et il n’y avait aucun doute qu’elle allait gagner la médaille d’or pendant les deux dernières longueurs en style libre.
McIntosh s’était préparée pour ce moment au cours des dernières années. Elle a remporté cette épreuve à deux championnats du monde consécutifs et établi un nouveau record du monde lors des Essais olympiques de natation d’Équipe Canada plus tôt cette année. Mais tout cela s’accompagne de pression et d’attentes. McIntosh, cependant, est apparue cool, calme et posée dans son moment de gloire.
« Je pense que c’est simplement parce que je fais cela depuis que j’ai 14 ans. Je veux dire, évidemment c’était très différent à Tokyo il y a trois ans, mais à chaque fois que j’ai l’occasion de nager sur la scène mondiale, j’en apprends de plus en plus sur la gestion mentale, physique et émotionnelle. J’essaie de ne pas trop me réjouir ni trop me décourager. Donc oui, je veux dire, évidemment je suis super heureuse. »
McIntosh n’a pas nagé d’épreuves de quatre nages à Tokyo, ne participant qu’à des courses en style libre. Depuis ce temps, elle est devenue une force sur la scène mondiale.
À ses premiers Championnats du monde World Aquatics en 2022, elle a remporté l’or au 400 m QNI et, avec un temps de 4:32,04, a battu le record du monde junior. Elle a défendu avec succès son titre un an plus tard, établissant un record des championnats du monde en 4:27,11.
Lors des Essais de natation canadiens 2023, McIntosh a établi un record du monde au 400 m QNI féminin avec un temps de 4:25,87, battant de près d’une demi-seconde la marque précédente de Katinka Hosszu datant de 2016. Elle a ensuite battu son propre record du monde lors des Essais olympiques canadiens 2024 avec un temps de 4:24,38.
Il n’y a aucun doute que McIntosh était la favorite pour remporter cette médaille d’or olympique. Alors, y a-t-il un soulagement mêlé à toute cette joie?
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« Absolument pas », a déclaré la native de Toronto. « Je veux dire, c’est toujours une question de s’amuser. Je veux dire, il y a certainement beaucoup d’anticipation pour chaque course. »
McIntosh avait déjà remporté une médaille d’argent au 400 m libre au Jour 1 à Paris – sa première médaille olympique. Il lui reste deux épreuves individuelles : le 200 m papillon et le 200 m QNI, plus possiblement des épreuves de relais.
McIntosh a attribué son bon départ en finale lundi à l’énergie dans le bâtiment, où était également sa famille. Cette énergie se poursuivra probablement dans ses prochaines courses à Paris. À seulement 17 ans, il est difficile de ne pas anticiper ce qu’elle pourrait accomplir lors de futurs Jeux, sans parler des prochains jours.
« Oui, je veux dire, j’ai toujours l’impression d’avoir 10 ans et j’essaie juste de réaliser tous ces rêves que j’avais enfant, et je prévois de rester dans ce sport aussi longtemps que je le pourrai. »
