Foire aux questions : Jeux olympiques de Beijing 2022
Bien qu’il puisse sembler que Tokyo 2020 vienne à peine de prendre fin, deux autres semaines d’action à toute heure de la nuit en provenance d’Asie de l’Est sont déjà à nos portes!
Les Jeux de Beijing 2022 promettent d’être un événement unique et spécial. Donc, voyons si l’on peut répondre à quelques questions fréquemment posées sur ces Jeux olympiques d’hiver.
Quelle heure est-il à Beijing?
Bien que la Chine soit un grand pays, elle ne compte qu’un seul fuseau horaire. Le Canada, qui est aussi un grand pays, en compte six. Alors, voici un truc qui pourra vous aider à savoir quelles épreuves ont lieu à quelle heure.
Donnez un numéro à votre fuseau horaire : Pacifique (4), Rocheuses (3), Centre (2), Est (1), Atlantique (0) et Terre-Neuve (-0,5).
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Choisissez une heure locale à Beijing, reculez d’une demi-journée, puis continuez à reculer en fonction de votre fuseau horaire. Donc, si vous êtes à Vancouver et voyez qu’une épreuve débute mardi à 11 h à Beijing, reculez d’une demi-journée (lundi à 23 h), puis reculez encore de quatre heures (lundi à 19 h). À Toronto? Lundi à 22 h. St. John’s? Lundi à 23 h 30 (oui, avancez d’une demi-heure).
Vous pouvez aussi tout enregistrer et regarder les épreuves plus tard… mais avouons quand même que c’est moins amusant.
Fait-il très froid à Beijing?
La température dans la capitale chinoise se situe généralement entre 5 °C et -5 °C en février, avec une moyenne autour de zéro… donc, une température vraiment douce, selon les normes canadiennes. Cependant, dans les deux autres zones qui accueillent des épreuves pour ces Jeux, le portrait est différent.
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À Zhangjiakou, qui accueillera des épreuves de ski nordique, de ski acrobatique et de snowboard, la température descend entre 1 °C et -10 °C. Puis, à Yanqing, qui accueillera le bobsleigh, le skeleton, la luge et le ski alpin, attendez-vous à des températures entre -1 °C et -10 °C.
Quelles sont les nouveautés en 2022?
Il y a sept nouvelles épreuves cette année, dont la plus fascinante pourrait être le monobob féminin. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un bob à une personne, offrant aux femmes une deuxième épreuve olympique.
Le ski big air (hommes et femmes), fait aussi ses débuts aux Jeux, tout comme des compétitions mixtes par équipes de sauts acrobatiques en ski, de saut à ski et de snowboardcross. Il y aura aussi un relais mixte en patinage de vitesse sur piste courte.
Où puis-je me procurer ces vêtements d’Équipe Canada?
Pour la première fois, les uniformes d’Équipe Canada ont été conçus par lululemon. L’entreprise a travaillé avec des Olympiens et Paralympiens canadiens pendant une période de 18 mois pour créer un design qui optimise le confort et la performance.
Le thème de la collection Équipe Canada et lululemon est « Canada à cœur joie », qui, selon les concepteurs, « représente un Canada moderne axé sur la diversité, l’innovation et la transformation ». La marque sera l’habilleur officiel d’Équipe Canada jusqu’aux Jeux de Los Angeles 2028, et les partisans pourront se procurer leurs propres vêtements dans les magasins lululemon et en ligne.
Où est l’équipe russe?
Comme ce fut le cas à Tokyo, les athlètes russes concourront sous le nom et le drapeau du Comité olympique russe (COR). En 2019, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a interdit la compétition internationale à la Russie pendant quatre ans; cependant, la peine a été réduite en appel. Les athlètes russes peuvent participer à des événements tels que les Jeux olympiques et paralympiques, mais sans utiliser le nom, le drapeau ou l’hymne du pays.
Il y a quatre ans, à PyeongChang 2018, les athlètes russes ont concouru sous la bannière des Athlètes olympiques de Russie (AOR), car c’était le COR lui-même qui purgeait une suspension de l’AMA.
Qu’est-ce que la « boucle en circuit fermé »?
Afin de réduire ou même d’éliminer la transmission de la COVID-19 pendant ces Jeux olympiques, les hôtes ont mis en place un système de « boucle en circuit fermé ». Chacune des trois zones de compétition forme sa propre bulle, dans le but que les athlètes et les délégués n’entrent jamais en contact avec le grand public.
Il existe aussi un programme de dépistage élaboré, des centres d’isolement pour toute personne dont le test est positif et des vols de retour immédiats pour tous les visiteurs à la fin des Jeux. Cela s’ajoute aux protocoles sur le port du masque et la distanciation qui étaient déjà en vigueur à Tokyo.
