Mikaël Kingsbury et Max Parrot jasent confinement, nouveaux tricks et tennis
Deux de nos plus grands athlètes en sports de glisse se sont piqué une jasette dans le cadre de la série Athlète à Athlète, réalisée en collaboration avec Sportsnet.
En plus de débattre sur « Qui fait les sauts les plus malades? » et « Quand est-ce qu’on se fait un match de tennis? », Mikaël Kingsbury et Max Parrot sont évidemment revenus sur leur confinement et ont partagé ce qui les attend au gym et sur la neige dans les prochains mois.
Mikaël Kingsbury ⛷️
Max Parrot 🏂👉 Une jasette sur l'entraînement à la maison et les installations innovantes au QC qui leur permettent de rester 𝙩𝙤𝙥 𝙨𝙝𝙖𝙥𝙚! 💪
Voici Athlète à Athlète, une websérie réalisée avec @Sportsnet! @MikaelKingsbury @MaxParrot @CanadaSnwbrdFR pic.twitter.com/6cyz7y9t4D
— Équipe Canada (@Equipe_Canada) July 16, 2020
Les deux médaillés olympiques s’entendent : ça fait du bien au corps et à l’esprit de revenir à la maison en pause forcée, surtout après une saison à voyager d’une montagne à l’autre aux quatre coins du monde. Ils ont pris le temps de passer des moments de qualité avec leurs proches, de regarder Netflix (eh oui, comme nous tous!) et de penser à l’avenir.
Parrot a profité de cet arrêt pour travailler sur des projets qu’il avait en tête depuis longtemps : acheter un restaurant, s’impliquer dans l’immobilier, jouer un peu de guitare. « Je me suis concentré un peu sur une autre partie de ma vie qui m’avait toujours intéressé, le côté business », a dit le snowboarder.
Évidemment, lui comme Kingsbury n’ont pas complètement arrêté l’entraînement pendant les derniers mois. Ils ont tous les deux travaillé sur le cardio, notamment, et le Roi de la montagne s’est même installé un « beau petit gym » à la maison, avec tout l’équipement qu’il lui fallait pour rester au sommet de sa forme. Il a aussi travaillé sur son coup droit et son revers sur le court de tennis avec ses amis, lorsque le déconfinement s’est amorcé.
Les deux athlètes ont recommencé le vrai entraînement il y a peu de temps. Parrot, normalement quelque part en Suisse, en Australie ou en Nouvelle-Zélande à ce temps-ci de l’année, a renoué avec le trampoline et le air bag, qui lui permettent d’effectuer ses sauts périlleux sans neige. Kingsbury a repris la pratique de ses tricks à la rampe d’eau de Lac-Beauport. « Ça fait du bien de se retrouver la tête à l’envers! Je suis vraiment motivé à reprendre l’entraînement à 100%, et mettre les efforts pour arriver au début de la saison et être au top. »
Après tout, ils n’ont pas de temps à perdre : oui, la saison de sports d’hiver reprendra éventuellement, mais il y a aussi les qualifications olympiques pour Beijing 2022 qui doivent se dérouler l’an prochain. Et leurs rivaux européens et américains, eux, ont accès à des montagnes enneigées pendant la pandémie.
L’entraînement sur neige devra tout de même attendre – personne ne sait quand les vols internationaux non-essentiels seront permis. Ce sont les organismes nationaux de sport qui s’occupent de cette logistique, mais les deux olympiens sont catégoriques : dès que ce sera permis, ils retourneront sur la neige.
Le champion olympique en ski acrobatique et le médaillé d’argent olympique en snowboard slopestyle ont aussi profité de leur discussion pour aborder le côté innovant et créatif de leurs sports respectifs.
Si Max Parrot parle le moins possible des sauts qu’il développe pour éviter la pression qui vient avec cette anticipation, il reste que cela demeure une de ses « plus grandes passion dans son sport ». « De devoir être créatif, d’inventer des nouvelles manoeuvres que t’es le seul au monde à faire, d’aller dans l’inconnu, c’est quelque chose que j’adore, a-t-il expliqué. À chaque année, j’essaie toujours d’aller vers une étape nouvelle et c’est ça qui me permet d’aller gagner les compétitions; pour rester au top, il faut toujours que tu ailles dans l’inconnu. »
Fait intéressant : même s’il pratique une discipline très différente, Mikaël Kingsbury s’inspire beaucoup de ce que Max et les autres athlètes de sauts extrêmes accomplissent pour créer ses nouveaux sauts. « Je peux m’inspirer de vos types de rotation, de ce que les gars font en slopestyle et en big air, a dit Kingsbury. J’essaie d’être le gars qui amène ces trucs new school dans notre ski de bosses, qui est un sport un peu plus classique. »
Disons que ces deux athlètes-là ont le don de nous mettre l’eau à la bouche en attendant la prochaine saison de Coupe du monde!
Vous voulez encore plus de détails?
Regardez la discussion complète entre Mikaël et Max juste ici!