Trois équipages canadiens rameront pour une médaille

Perturbées en raison des conditions météorologiques depuis le début de la compétition, les épreuves d’aviron reprenaient ce matin au Stade Lagoa et plusieurs embarcations canadiennes étaient en action.

Alors que certaines équipes ont vu leurs espoirs de médailles s’estomper, d’autres équipages de l’unifolié étaient en excellente position pour se hisser en grande finale. Et les représentants canadiens ont brillamment répondu à l’appel.

Lindsay Jennerich et Patricia Obee lors des vagues préliminaires du deux de couple poids léger féminin aux Jeux olympiques d’été de 2016, à Rio. (AP Photo/Luca Bruno)

Lindsay Jennerich et Patricia Obee lors des vagues préliminaires du deux de couple poids léger féminin aux Jeux olympiques d’été de 2016, à Rio. (AP Photo/Luca Bruno)

Lindsay Jennerich et Patricia Obee étaient les deux premières rameuses à fendre les eaux du Stade Lagoa. Après avoir terminé la première vague de qualification avec le troisième meilleur temps, le tandem a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position lors des demi-finales. Jennerich et Obee, qui avaient terminé septièmes aux Jeux de Londres en 2012 en remportant la finale B, seront donc à la poursuite du podium vendredi en matinée.

De droite à gauche, Kai Langerfeld, Conlin McCabe, Tim Schrijver et Will Crothers à l’entraînement (quatre de pointe masculin) au Stade Lagoa. Rio 2016. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

De droite à gauche, Kai Langerfeld, Conlin McCabe, Tim Schrijver et Will Crothers à l’entraînement (quatre de pointe masculin) au Stade Lagoa. Rio 2016. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

C’était ensuite aux équipages du quatre de pointe masculin de prendre le départ. Les Canadiens Conlin McCabe, Will Crothers, Kai Langerfeld et Tim Schrijver ont connu un bon début de course en s’installant dans une chaude lutte pour le troisième rang dès les premiers instants. Après 1000 mètres d’effort, avec la Grande-Bretagne loin devant, les Canadiens ont augmenté la cadence et se sont échappés des Néerlandais, troisièmes. Cette poussée fut suffisante pour permettre au Canada d’enregistrer le deuxième meilleur temps de la vague et ainsi assurer sa place en grande finale qui se tiendra également vendredi en matinée, autour de 11h30 (HE).

Cristy Nurse, Lisa Roman, Antje von Seydlitz-Kurzbach, Christine Roper, Lauren Wilkinson, Susanne Grainger, Natalie Mastracci, Caileigh Filmer et Lesley Thompson-Willie à l’entraînement (huit de pointe féminin) au Stade Lagoa, Jeux olympiques de 2016, à Rio. CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

Cristy Nurse, Lisa Roman, Antje von Seydlitz-Kurzbach, Christine Roper, Lauren Wilkinson, Susanne Grainger, Natalie Mastracci, Caileigh Filmer et Lesley Thompson-Willie à l’entraînement (huit de pointe féminin) au Stade Lagoa, Jeux olympiques de 2016, à Rio. CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

Avec deux équipages canadiens qui venaient d’atteindre la finale dans leurs épreuves respectives, le huit de pointe féminin de l’unifolié n’allait pas rater sa chance d’accompagner ses homologues. Tout simplement dominantes, les rameuses canadiennes menées par la barreuse Lesley Thompson-Willie ont envoyé un message clair aux autres embarcations. Lors de leur vague de repêchage, les Canadiennes ont mené la course d’un bout à l’autre, terminant devant la Roumanie avec près de cinq secondes d’avance. Samedi prochain, le huit de pointe féminin canadien tentera de répéter son exploit de Londres, alors qu’il avait raflé la médaille d’argent.

Équipe Canada est donc en excellente position pour aspirer à un ou plusieurs podiums au Stade Lagoa. Historiquement, l’unifolié a toujours excellé aux épreuves d’aviron et la délégation de 2016 ne risque pas de faire exception à la règle.