Jeux de Montréal: Que sont devenues les installations?
Les Jeux olympiques de Montréal en 1976 ont laissé de nombreuses marques économiques, culturelles et sociales dans l’enceinte de la ville au grand complet.
Nul ne peut imaginer ce à quoi ressemblerait la métropole dans un monde où ces Jeux n’auraient pas eu lieu. Que ça soit pour le meilleur ou pour le pire, voici quelques-unes des installations construites ou utilisées en l’honneur de ce grandiose événement, qui ont dû trouver de nouvelles vocations au fil des années subséquentes.
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Ne peut-on pas commencer la liste avec autre chose que le Stade olympique lui-même? Après avoir accueilli non seulement les cérémonies d’ouverture et de fermeture, mais aussi les épreuves d’athlétisme, de football (finale) et d’équitation aux Jeux de 1976, ses utilisations ont été pour le moins variées.
La défunte équipe de baseball, les Expos de Montréal, en a fait son domicile de 1977 à 2004, juste avant qu’elle déménage à Washington pour devenir les Nationals. Les Alouettes de Montréal ont également pu identifier ce stade comme leur maison pendant quelques sporadiques saisons. L’Impact de Montréal a aussi pu y jouer quelques parties pendant la réfection de leur actuel domicile: le stade Saputo.
L’esplanade sert de nos jours à réunir les enthousiastes de nourriture, puisqu’elle accueille Les Premiers Vendredis. Un événement réunissant des foodtrucks où les festivaliers peuvent se gaver en assistant à des concerts de musique.
Un peu plus à l’est dans le Parc olympique se trouve le Biodôme de Montréal. À l’origine, la structure avait été construite en tant que vélodrome pour accueillir les cyclistes des Jeux olympiques de 1976. C’est en 1992, à l’occasion du 350e anniversaire de la Ville de Montréal, que la transformation fut rendue officielle.
L’aréna Maurice-Richard, construite en 1962, a été utilisée pendant les Jeux de Montréal afin d’accueillir les épreuves de boxe olympique. Depuis, la patinoire de dimension olympique est le centre d’entraînement de l’équipe nationale de patinage de vitesse sur courte piste. Allez y faire un tour, vous verrez sans doute Charles Hamelin et Marianne St-Gelais effectuer quelques tours de piste!
Une autre installation sportive érigée à l’occasion des Jeux de 1976 est le complexe sportif Claude-Robillard. Situé dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, il a accueilli les épreuves de water-polo et de handball. Il s’est aujourd’hui lui-aussi transformé pour offrir des installations de pointe aux athlètes de niveau élite et aux citoyens de la ville. L’équipe nationale de plongeon s’y est longtemps entraînée alors que Katerine Savard peut appeler le CSCR sa deuxième maison.
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— Montréal76 (@JO_Montreal76) July 9, 2016
Le forum de Montréal, ancienne maison des Glorieux, a accueilli les épreuves de gymnastique, de handball, de basket-ball, de volleyball et de boxe malgré le fait qu’il n’ait pas été spécialement construit à l’occasion des Jeux. Aujourd’hui, toutefois, le forum ne sert plus du tout à fins d’épreuves sportives, mais plutôt récréatives. Il comporte plusieurs salles de cinéma, un restaurant et une salle d’arcade.
Pour ce qui est du village olympique, fondé dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie, il a été vendu, puis revendu a des entreprises privées qui le louent aujourd’hui à des résidents de Montréal. C’est en tout 980 logements qui étaient en 1976 dévoués aux quelques 9000 athlètes présents et qui servent maintenant aux Montréalais. Ces appartements, plutôt luxueux, ont vu des terrains de golf être aménagés dans la cour arrière (c’était un véritable terrain de golf en sa totalité avant la construction du village).