Une célébration rend hommage au journaliste Randy Starkman
À l’approche de la clôture des 51es Jeux olympiques, des Canadiens se sont rassemblés pour rendre hommage à la mémoire d’une légende qui a raconté une grande partie de l’histoire canadienne à 12 éditions de ces Jeux.
Randy Starkman a participé aux Jeux olympiques non seulement comme journaliste, mais aussi comme ami et partisan des athlètes et du Mouvement olympique canadien.
La matinée a été douce-amère à la Maison olympique du Canada tandis que des membres de la famille et des amis de Starkman, y compris sa fille Ella, son frère Laurie, des athlètes et des journalistes ont rendu hommage à l’homme qui trouvait les gens derrière les athlètes pour en raconter l’histoire.
Vêtus de t-shirts qui portaient la mention « Team Starkman », les invités ont versé quelques larmes et fait part de souvenirs à l’occasion d’un déjeuner.
Quadruple médaillée olympique, Marnie McBean a parlé de Randy Starkman au nom des athlètes canadiens.
« Il était là lorsque nous étions encore inconnus et nous a suivis jusqu’à ce que nous ayons un nom et c’est pourquoi nous l’aimerons toujours », a-t-elle dit.
Marcel Aubut, président du Comité olympique canadien, a promis de rendre hommage à l’héritage laissé par Starkman.
« Nous continuerons de porter le flambeau qu’il a allumé. Nous ferons en sorte que les Canadiens connaissent nos athlètes – pas seulement pour le sport qu’ils pratiquent –, mais aussi pour les personnes qu’ils sont », a-t-il déclaré.
Laurie et Ella Starkman ont lu un poème qu’ils ont rédigé à la mémoire de leur frère et père. Les invités sont passés des rires aux larmes et des larmes aux rires à l’écoute des mots bien choisis et présentés avec éloquence et passion par Ella et Laurie.
« Cela représente beaucoup à mes yeux de voir qu’il a touché la vie de nombreux d’athlètes d’une façon si positive. Je me réjouis de voir que je n’étais pas seule à voir jusqu’à quel point il était remarquable », a déclaré Ella après avoir visionné un montage vidéo rempli d’émotions dans lequel divers Olympiens racontaient leurs souvenirs préférés de Starkman.
— Kristina Velan