Rituels et porte-bonheurs : des incontournables pour monter sur le podium olympique
Certains athlètes portent leurs sous-vêtements « chanceux », d’autres insistent pour enfiler l’espadrille du pied gauche en premier. Est-ce que de telles superstitions aident les athlètes à gravir les marches du podium? Absolument.
Les athlètes canadiens croient en leurs porte-bonheur. Avant chacun de leurs matchs, les membres de l’équipe féminine de soccer dansent dans le vestiaire au rythme de la musique latino-américaine.
« Ça crée de l’enthousiasme, confie Kelly Parker, milieu de terrain âgée de 31 ans. Ce moment détend l’ambiance et unit l’équipe. »
L’équipe canadienne féminine de cyclisme, composée de Tara Whitten, Gillian Carleton et Jasmin Glaesser a arraché le bronze à la poursuite par équipe au vélodrome. Glaesser raconte que le rituel de l’équipe consiste à diffuser de l’énergie et des pensées positives.
« Avant chaque course, nous nous regroupons pour nous dire que nous sommes capables de gagner. Nous nous présentons ensuite à la course avec cette énergie positive en nous encourageant les unes les autres. »
Pour Andrew Byrnes, âgé de 29 ans et membre de l’équipe ayant remporté la médaille d’argent au huit de pointe masculin en aviron, le rituel est simple : il écoute de la musique.
« Les moments précédant la course sont très énervants pour moi, explique-t-il. C’est stressant. Ce qu’il faut, c’est maintenir le calme et garder son sang-froid alors je fais tout ce que je peux pour ne pas penser à ce qui s’en vient. »
En fin de compte, chaque athlète développe une approche toute personnelle à la poursuite du succès sur la scène olympique. Pour les athlètes de ce niveau, cela fait partie du jeu de faire tout ce qu’ils peuvent pour réussir.