Victoria Woo se concentre avant de s'exécuter à la poutre aux Jeux panaméricains de Lima 2019Photo: Christopher Morris
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L’ABC de la pleine conscience

Comment les athlètes d’Équipe Canada gardent-ils leur sang-froid pendant leur compétition ?

Mettez-vous à leur place, vous avez une vingtaine de photographes et caméramans avec leurs appareils braqués sur vous, un stade plein et une nation qui veut vous voir faire la performance de votre vie. Ah et dans certains cas, tout ce que vous portez est un speedo. Comment pouvez-vous rester concentré avec toute cette pression ?

Selon plusieurs experts en psychologie sportive, la pratique de la pleine conscience — ou le mindfulness — est l’une des clés du succès des athlètes canadiens. Voici comment ça marche !

Qu’est-ce que la pleine conscience ?

La pleine conscience est un concept et une pratique qui existent depuis des milliers d’années et qui sont extrêmement populaires ces jours-ci, devenant la tendance santé à la croissance la plus rapide en Amérique. Les professeurs de méditation définissent la pleine conscience comme « la capacité à porter son attention, d’une manière particulière et délibérée, sur le moment présent ».

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Pour toute situation où la performance est importante, la maîtrise des trois éléments de la pleine conscience est cruciale, particulièrement si la personne ressent à la fois une grande pression et la nécessité d’exceller – Les Olympiques, oui, bonjour ! ☎️

A pour attention

Jennifer Abel à la finale du 3 m individuel aux Jeux olympiques de Rio, le 14 août 2016. (COC//Jason Ransom)
 

Il faut commencer en portant notre attention sur notre état. Il faut observer ce qu’il se passe dans notre corps, et ce sans jugement. Nommer ce que nous observons est un bon point de départ : « peur », « importance », « jugement », « le futur », « le passé », « s’imaginer des scénarios », etc.

B pour bonne respiration

Rosie Maclennan durant sa performance en qualifications à la trampoline aux Jeux de Rio. 12 août 2016. Photo Jason Ransom
Rosie MacLennan avant sa performance en qualifications à la trampoline aux Jeux de Rio. 12 août 2016. Photo Jason Ransom
 

Nous ramenons notre attention sur notre respiration et nous nous concentrons entièrement sur l’air qui entre et sort de nos narines. Notre concentration ne pouvant être portée sur qu’une seule chose à la fois, cette technique nous permet de nous éloigner de nos pensées et de nos sensations physiques. Il est-tu pas bien fait pareil notre cerveau !

Essayez de prendre six respirations par minute. Une inspiration de quatre secondes et une expiration de six secondes diminueront automatiquement le niveau de tension.

C pour choix

Tessa Virtue et Scott Moir patinent leur programme court de danse sur glace aux Jeux olympiques de PyeongChang, le 19 février 2018. Photo COC/Vaughn Ridley
Tessa Virtue et Scott Moir avant leur danse courte aux Jeux olympiques de PyeongChang, le 19 février 2018. Photo COC/Vaughn Ridley
 

Après avoir pris deux ou trois respirations, nous redirigeons notre attention sur les aspects nécessaires à la réalisation optimale de notre performance.

Il s’agit de prendre conscience que nos pensées se dirigent dans la mauvaise direction, de respirer pour nous ramener à une position neutre, puis de reprendre la bonne direction.

C’est comme ça que les athlètes d’Équipe Canada y arrivent lors d’une compétition et comment vous aussi vous pouvez attaquer les situations de stress de votre quotidien !