Francis Sullivan

Biographie

À quatre reprises, Francis « Sully » Sullivan a refusé des invitations à se joindre aux Mercurys d’Edmonton pour représenter le Canada au tournoi de hockey d’Oslo 1952, ne voulant pas risquer de perdre son emploi à la mine Cominco en Colombie-Britannique. Sa femme l’a éventuellement convaincu que cela représentait pour lui une excellente occasion et il a été nommé capitaine de l’équipe olympique canadienne. Au tournoi à la ronde, le Canada et les États-Unis ont fait match nul 3-3, mais le Canada, n’ayant subi aucun revers, a remporté la médaille d’or, puisque les Américains avaient quant à eux perdu 4-2 contre les Suédois. Cette médaille d’or olympique a été la dernière du Canada au hockey sur glace masculin jusqu’à Salt Lake City 2002. En huit parties, Sullivan a marqué cinq buts. Il a été un des porteurs du drapeau olympique à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Calgary en 1988. 

La longue et distinguée carrière de Sullivan au hockey a commencé en 1935, quand il a brièvement joué au centre pour les Christies de Regina avant d’être transféré, après trois matchs, aux Aces de Regina. De 1937 à 1940, il a joué pour les Terriers de Yorkton avant de passer deux ans avec les Dynamiters de Kimberley en Colombie-Britannique. Il a ensuite porté les couleurs de l’ARC d’Ottawa et de l’Uplands HQ d’Ottawa. En 1945, Sullivan est retourné au sein des Dynamiters pour qui il a joué jusqu’en 1954, à titre de capitaine de l’équipe. Après Oslo 1952, Sullivan a été nommé superviseur du gouvernement suisse au hockey, dirigeant la formation nationale du pays. Par la suite, il a été un joueur-entraîneur des Selkirks de Cranbrook de 1956 à 1957. Le fils de Sullivan, Danny, a été un gardien de but au sein de l’Association mondiale de hockey et de la Ligue internationale de l’Ouest (WIHL). Il est décédé à Calgary en 2007 à l’âge de 89 ans. 

À titre de membre de l’équipe olympique, Sullivan a été intronisé au Temple de la renommée et Musée des Sports de l’Alberta en 1968 et avec l’équipe des Mercurys d’Edmonton de 1952, il a été admis au Temple de la renommée olympique du Canada en 2002.