Surf
Résumé du sport
Surf à Paris 2024
Site : Teahupo’o, Tahiti
Dates de compétition : 27 au 30 juillet (Jours 1 à 4) *Des jours supplémentaires sont prévus du 31 juillet au 4 août en cas de mauvaises conditions des vagues.
Épreuves : 2 (1 hommes, 1 femmes)
Le surf a fait ses débuts olympiques à Tokyo 2020. Il existe différentes disciplines de surf, en fonction de la taille et du type de planche utilisée. Aux Jeux olympiques, le surf présente des épreuves masculine et féminine de shortboard (planche courte).
Les shortboards sont les planches de surf les plus performantes et peuvent être facilement identifiées par leur taille relativement petite, leurs trois ailerons et leur forme générale pointue. Ces caractéristiques, ainsi que leur poids très léger, permettent aux surfeurs chevronnés une plus grande diversité de manœuvres qu’avec les longboards (planches longues), qui mesurent au moins 2,75 m (9 pi) et possèdent un nez arrondi.
Le format de la compétition de l’ISA comprend des manches de quatre personnes. Les deux surfeurs ayant obtenu le plus de points à chaque manche sont qualifiés pour le tour principal, tandis que les deux autres surfeurs doivent passer par le repêchage.
Au tour principal, les surfeurs qui se retrouvent à nouveau parmi les deux premiers de leur manche poursuivent vers le tour principal suivant. Dans le repêchage, les surfeurs qui terminent parmi les deux premiers de leur manche avancent à la ronde de repêchage suivante alors que les autres surfeurs sont éliminés.
Les manches durent normalement de 20 à 25 minutes, mais cette durée peut changer en fonction des conditions de vagues. Au cours de cette période, les deux vagues pour lesquelles les surfeurs ont obtenu les meilleurs pointages sont pris en compte dans leur total de la manche.
Un panel de juges donne un pointage aux athlètes pour chaque vague qu’ils prennent, par tranches d’un dixième de point, soit de 0,1 à 10,0. Une excellente prestation vaut aux surfeurs une note de 8,0 à 10,0 points, une bonne prestation vaut de 6,0 à 7,9 points. Une prestation moyenne de 4,0 à 5,9 points, une prestation passable de 2,0 à 3,9 points et une mauvaise prestation de 0,1 à 1,9 point.
Les juges veulent voir les athlètes effectuer des manœuvres extrêmes contrôlées avec de la vitesse, de la puissance et de la fluidité. Des surfeurs incorporant une variété de manœuvres novatrices et progressives, combinée à un degré de risque élevé, obtiendront un pointage plus élevé que ceux qui effectuent un grand nombre de manœuvres répétitives à faible risque.
Une vague ne peut être prise que par un seul surfeur ou une seule surfeuse à la fois. Au début de la manche, l’athlète le plus proche du sommet de la vague au moment qu’elle se forme a le droit de surfer sur cette vague. Une fois qu’une rotation de priorité a été établie, faire obstruction au potentiel de pointage d’un ou une adversaire sur une vague (par exemple, par harcèlement excessif, en tirant la sangle, en bloquant la trajectoire directe, en forçant un ou une concurrent(e) à changer de ligne, en surfant sur la même vague et/ou en se laissant tomber dans la vague) entraînera une pénalité pour obstruction et la perte du deuxième pointage de la phase préliminaire.
Cependant, les surfeurs qui n’ont pas la priorité peuvent utiliser de nombreuses tactiques, y compris essayer de tromper ou de « vendre une vague » à leurs concurrents en feignant le désintérêt pour une vague avant de la prendre soudainement ou en commençant à nager vers une vague, mais sans la prendre.
Histoire du surf
On pense que l’origine du surf remonte aux anciens Polynésiens. À la fin des années 1770, lors de la troisième expédition du capitaine James Cook dans le Pacifique, l’un de ses lieutenants écrivit le premier récit connu à propos du surf lors d’une visite dans les îles hawaïennes. À cette époque, le surf était devenu une partie intégrante de la culture hawaïenne.
Sa popularité en tant que sport a commencé à croître au début du 20e siècle grâce à Duke Kahanamoku, un Hawaïen qui a remporté trois médailles d’or olympiques en natation. Lors de sa participation aux Jeux olympiques de Stockholm 1912, il a exprimé au CIO son souhait de voir le surf être inclus au programme olympique. Bien que le temps n’était pas encore venu, il a aidé à répandre la pratique du surf dans le monde entier, à la fois par le biais de ses propres voyages et de ses films hollywoodiens.
En 1964, la Fédération internationale de surf a été fondée et les premiers champions du monde ont été couronnés. Trois décennies plus tard, l’ISA a fait de l’inclusion du surf aux Jeux olympiques une priorité stratégique. Cela impliquait le développement mondial de la discipline afin d’inclure de nombreux pays où le surf n’est pas un sport traditionnel. Il y a désormais plus de 100 fédérations nationales reconnues par l’ISA.
Avant ses débuts olympiques à Tokyo en 2020, le surf a été présenté aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima et aux Jeux mondiaux sur plage de l’ACNO 2019 à San Diego.