55 espoirs olympiques et paralympiques partent à la conquête de leur rêve olympique grâce aux bourses FACE 2022 de Petro-Canada

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les rapports entre athlètes et entraîneurs ainsi que les liens qu’ils tissent tout au long de leurs carrières respectives. 

Bien que ces rapports aient leur importance, il ne faut pas oublier non plus que les entraîneurs et les athlètes, chacun de leur côté, bénéficient du soutien financier qu’ils reçoivent dans l’atteinte de leurs objectifs. C’est pourquoi le programme Favoriser les athlètes et les entraîneurs à la conquête de l’excellence (FACE) de Petro-Canada est de retour pour une 34e année dans le but de soutenir 55 autres espoirs olympiques et paralympiques. 

Chaque année, des athlètes sélectionnés et leurs entraîneurs se voient attribuer une bourse de 10 000 $ pour les aider à s’assurer qu’ils n’auront qu’à se préoccuper de leur entraînement et de leur niveau de performance.

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Les bourses peuvent servir à couvrir des dépenses comme les frais de compétition, l’hébergement, l’équipement, les déplacements et la réadaptation afin d’aider les athlètes à cheminer vers leurs objectifs, qu’il s’agisse de représenter le Canada à une Coupe du monde ou de devenir un jour champion ou championne olympique.

Voici un aperçu de quelques-uns des récipiendaires de cette année:  

Alexandria Loutitt (Saut à ski)

Peu importe le sport,  la persévérance représente une des clés du succès. C’est notamment le cas d’Alexandria Loutitt en saut à ski. 

« Après avoir eu l’occasion d’essayer le saut à ski dans un camp d’été, mon frère a été recruté pour rejoindre les rangs de l’équipe [de saut à ski], a raconté Loutitt.  J’ai été malade pendant la semaine du camp et je n’ai pas pu y participer. J’étais tellement catastrophée de ne pas avoir pu essayer. J’ai supplié mes parents pendant près d’un an, puis j’ai enfin eu la chance d’essayer juste avant mes 10 ans et après, j’étais conquise. »

Une décennie plus tard, Loutitt a disputé ses premiers Championnats du monde de la FIS en 2021, mais ses succès ne se sont pas arrêtés là. Grâce à sa détermination, elle a pu obtenir son billet pour les Jeux olympiques d’hiver de  Beijing 2022. 

Elle attribue ses succès dans son sport à son entraîneur, Janko Zwitter, qu’elle décrit comme un entraîneur, un mentor et une figure paternelle alors qu’elle s’entraîne avec lui en Slovénie.

La bourse FACE lui permet de s’entraîner outre-mer et de se consacrer à son objectif, qui est de devenir une médaillée d’or olympique. C’est là un rêve qu’elle a depuis Sotchi 2014, quand la première épreuve féminine de saut à ski a eu lieu dans le cadre du programme olympique. 

Jack Collins (Snowboard)

Pour Jack Collins, le snowboard, c’est comme respirer. L’athlète de Calgary a de la difficulté à se souvenir d’un temps où il ne passait pas ses journées sur les pentes. 

« Le snowboard est devenu une activité familiale assez tôt et c’est ensuite devenu une carrière pour moi », a noté Collins.

Il était tout naturel pour Collins qu’il passe du statut de planchiste de fin de semaine à celui de planchiste de compétition. C’est ce qui l’a mené à une prise de conscience et lui a donné, explique-t-il, le désir et la détermination pour non seulement viser le haut niveau dans ce sport, mais en faire aussi un mode de vie dont il peut être fier.

Une des personnes qui l’a aidé à atteindre ses objectifs est son entraîneur Mike Slaughter. Celui-ci a mis en place un cadre d’entraînement qui lui permet de repousser ses limites et de donner son meilleur niveau de performance.

« Mike appelle notre équipe ‘l’équipe fidèle’. Il veut dire par là qu’il est non seulement important de rester fidèle à ses valeurs personnelles, mais aussi à nos valeurs d’équipe. Le fait de se rappeler que nous formons une équipe et que nous travaillons tous ensemble pour atteindre des objectifs personnels et collectifs, c’est un élément important dans le cadre de mon entraînement. »

Grâce à la bourse FACE, Collins est non seulement apte à atteindre son objectif de représenter un jour Équipe Canada aux Jeux olympiques, il pourra aussi jeter les bases pour un autre projet de carrière qu’il ambitionne de réaliser, c’est-à-dire de partager un jour son vécu et son savoir-faire avec d’autres.

Maya Laylor (Haltérophilie) 

Bien que dans la plupart des cas, les rapports entre athlètes et entraîneurs soient indissolubles, Si Maya Laylor entretient des liens différents avec son entraîneur, c’est parce que son entraîneur n’est pas seulement celui qui lui a fait connaître l’haltérophilie mais c’est aussi son père, Clance.

« Il me connaît mieux que quiconque, a noté Laylor.  Il est inlassable dans sa façon de me motiver à devenir la meilleure, ce qui m’encourage à être au meilleur de ma forme dans mon sport et dans la vie. Pendant l’entraînement, nous n’avons pas besoin de nous dire quoi que ce soit,  c’est du non verbal et c’est entendu d’avance. »

Depuis qu’elle a commencé à pratiquer son sport, Laylor est devenue la première et seule femme en Ontario à soulever 286 livres, et elle a remporté l’or aux Championnats du Commonwealth en 2019 et en 2021. 

Aspirant à faire partie de l’équipe olympique en vue des Jeux de Paris 2024 et à accéder à la première marche du podium, Laylor indique que la bourse FACE l’amènera à mieux se consacrer à un rythme d’entraînement qui lui permettra d’atteindre le niveau de performance requis. 

Benita Peiffer (Biathlon)

Alors qu’elle cherche à atteindre le stade supérieur dans le cadre de sa carrière au biathlon, Benita Peiffer attribue ses succès à son entraîneure Julia Ystgaard. 

« Julia n’est pas beaucoup plus vieille que moi, mais nous travaillons super bien ensemble,  a indiqué Peiffer. Elle a une très bonne compréhension de notre sport et de mes objectifs, ce qui en fin de compte m’a permis de connaître un bon parcours au biathlon cette année. »

Au moment d’entreprendre la présente saison, Peiffer visait de se qualifier pour la Coupe IBU et de décrocher une place aux Championnats du monde juniors. Depuis, elle a franchi les étapes qui  ont non seulement stimulé sa confiance, mais qui l’ont aussi incitée à établir des objectifs plus ambitieux encore, comme par exemple suivre les traces de son cousin et rafler une médaille d’or olympique. 

« Mon cousin, Arnd Peiffer, a été champion olympique au biathlon. Il m’a aidée dans mon parcours au biathlon et il m’a inspirée à vouloir devenir une Olympienne à mon tour. »

Le programme de bourses FACE l’aidera à payer les frais de son entraînement annuel, de ses déplacements et de son équipement, et elle espère qu’elle pourra ainsi atteindre ses objectifs. 

Duan Asemota (Athlétisme) 

Duan Asemota espère que son souhait deviendra réalité.

Depuis qu’un professeur d’éducation physique à l’école secondaire lui a conseillé de faire de l’athlétisme, Asemota est allé de succès en succès, si bien que l’athlète né en Ontario peut se permettre d’établir des objectifs ambitieux.

« Je rêve de devenir champion olympique et détenteur d’un record du monde, a déclaré Asemota. À chaque fois que l’horloge indique 11:11, je me dis, ‘laissez-moi devenir le plus rapide au monde’. »

Il s’agit d’un vœu, mais le sprinteur sait aussi qu’il doit travailler fort pour y arriver. C’est ce qu’il fait sous les ordres de son entraîneur Charles Allen. Après avoir représenté Ohio State dans la NCAA, Asemota est revenu au Canada, où Charles Allen et lui ont commencé à travailler ensemble et à tisser des liens serrés.

« Charles est très pertinent, et il peut être très affable, mais ce qui est surtout spécial chez Charles Allen, c’est qu’il est très patient. Il cherche toujours à apprendre des autres et à se renseigner sur ce qu’ils ont à offrir. »

Alors qu’Allen met tout en œuvre pour aider Asemota à devenir le meilleur au monde, le soutien qu’offre la bourse FACE permet aux deux de mieux soigner leur programme d’entraînement et d’alléger le fardeau des coûts de déplacement.

Fay De Fazio (Skateboard)

La plupart des enfants de 11 ans passent du temps avec leurs amis ou réfléchissent encore à ce qu’ils vont faire plus tard dans la vie. Cependant à cet âge, Fay De Fazio sait déjà ce qu’elle vise : devenir une Olympienne en skateboard. 

Après que ses parents l’eurent inscrite à des leçons de skateboard à l’âge de huit ans, son amour pour ce sport n’a fait que grandir davantage. L’élève de sixième année a déjà à son actif le fait d’avoir été nommée au sein de la toute première sélection de l’équipe nationale canadienne de skateboard, d’avoir représenté le Canada aux qualifications olympiques de World Skate et d’avoir participé aux Championnats du monde de skateboard 2019 au Brésil, où elle a été la plus jeune concurrente. 

De Fazio a déjà affiché énormément de maturité dans son sport, mais son entraîneur Adam Hopkins et elle sont prêts à tout faire pour se tailler une place avec l’équipe olympique de Paris 2024.

Bien que De Fazio affiche l’assurance d’une athlète qui fait du skateboard depuis des décennies, elle est encore à l’âge où elle a besoin d’un parent qui l’accompagne quand elle voyage. La bourse FACE l’aidera à alléger le fardeau financier que représentent ces coûts de déplacements supplémentaires et lui permettra de bonifier son programme d’entraînement.

François Gauthier-Drapeau (Judo)

La seule chose qui pourrait être plus forte encore que les rapports entre un(e) athlète et son entraîneur(e), ce sont les rapports entre un(e) athlète et ses coéquipiers. François Gauthier-Drapeau a eu la chance de vivre les deux avec la même personne. 

Le judoka a commencé à pratiquer son sport parce qu’on voulait qu’il y dépense son trop-plein d’énergie, mais cette activité parascolaire a fini par devenir une passion. Alors qu’il voulait devenir le meilleur, Gauthier-Drapeau admirait des athlètes comme le médaillé de bronze olympique des Jeux de Londres 2012 Antoine Valois-Fortier,  qui allait éventuellement devenir son coéquipier et, par la suite, son entraîneur. 

« Il a été mon partenaire d’entraînement pendant des années, a souligné Gauthier-Drapeau. Maintenant, il est mon entraîneur et son engagement à l’endroit du judo n’a pas faibli. Puisqu’il a été mon coéquipier pendant aussi longtemps, il me connaît très bien et nous avons de très bons rapports. » 

Comme son entraîneur l’a fait, Gauthier-Drapeau rêve de se retrouver sur le podium à l’occasion de la plus grande manifestation sportive au monde. Au fil de sa carrière, il a été en mesure de gagner suffisamment de confiance en ses habiletés et son talent pour se mettre à rêver qu’il pourra un jour décrocher une médaille à titre de représentant d’Équipe Canada.

Alors qu’un podium demeure la principale préoccupation du duo, la bourse FACE les aidera à maintenir le cap. La somme reçue aidera Gauthier-Drapeau à payer ses frais de scolarité, de transport et d’hébergement. 

Wesley Chiu (Patinage artistique)

Wesley Chiu et son entraîneur Keegan Murphy ont vécu pas mal de choses ensemble. Qu’il s’agisse de l’époque où Chiu a fait ses débuts en patinage artistique ou de la présente saison, où il a atteint deux de ses objectifs à court terme, ils sont passés par des hauts et des bas et ils ont tissé des liens qui leur permettent d’avoir des rapports positifs et favorables au succès.

Après avoir enfilé sa première paire de patins à l’âge de quatre ans, Chiu a voyagé un peu partout dans le monde et il a remporté des médailles à l’échelle internationale.

« Ce qui me rend le plus fier, ce sont mes deux médailles de la série Grand Prix junior de l’ISU 2021 et ma quatrième place à la Coupe de Varsovie de la série Challenger de l’ISU 2021, a indiqué Chiu. Cela a nécessité beaucoup de travail soutenu et de dévouement pour en arriver à ces réalisations, mais en fin de compte c’est ce qui a fait que c’était d’autant plus satisfaisant. »  

Au mois de janvier, l’athlète de 16 ans a remporté la médaille de bronze dans la catégorie senior aux Championnats canadiens et il a été sélectionné pour faire partie de l’équipe canadienne en vue des Championnats du monde juniors de l’ISU 2022. Ce genre de succès ont donné à Chiu le goût de participer un jour à des Jeux olympiques. 

La bourse FACE permettra à Chiu de payer une partie de ses frais de réadaptation et tout ce dont il a besoin pour s’entraîner et concourir à un haut niveau.

Vous trouverez ci-dessous la liste complète des récipiendaires des bourses FACE de cette année.