Une autre grande sortie olympique pour Crawford au super-G masculin
Au lendemain de sa quatrième place à la descente olympique, Jack Crawford a pris le sixième rang du super-G masculin, un de deux Canadiens qui ont terminé l’épreuve parmi les 10 meilleurs.
Dévalant la pente sous un ciel bleu et dans des conditions idéales, bien qu’un peu froides à -13°C, Matthias Mayer de l’Autriche a traversé les 45 portes du parcours de 2267 mètres sans commettre d’erreur pour franchir la ligne d’arrivée en 1:19,94, défendant son titre olympique du super-G avec succès. Cette prestation a suivi ce qui a presque été un mauvais départ, mais heureusement il a été en mesure de se ressaisir avant d’activer le chronomètre.
Ryan Cochran-Siegle a pris le deuxième rang en 1:19,98, procurant aux États-Unis leur première médaille olympique de l’histoire dans cette épreuve. Aleksander Aamodt Kilde de la Norvège, actuel meneur au classement de la Coupe du monde à cette épreuve, a pris la médaille de bronze en vertu de son chrono en 1:20,36.
Crawford sixième
Âgé de 24 ans, Crawford, qui a raté le podium de la descente par sept centièmes de secondes la veille a explosé au départ et possédait les meilleurs temps de passage au début du parcours. Cependant, il a été légèrement déporté après avoir franchi une porte à mi-chemin dans le parcours, et cela lui a coûté du temps précieux. Il a conclu l’épreuve en 1:20,79, soit à quatre dixièmes de seconde de la troisième place et d’un podium.
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« Le parcours était excellent aujourd’hui, le rythme était un peu plus élevé et plus intense que les super-G qui ont précédé les Jeux sur le circuit de la Coupe du monde, estime Crawford. Vous devez vous adapter un peu, mais généralement c’était superbe et très amusant à skier. »
Philp dixième
Âgé de 29 ans, Trevor Philp, originaire de Toronto, mais vivant actuellement à Calgary, s’est remis d’avoir perdu la prise sur un de ses bâtons pour terminer dixième en 1:21,34. Il lui a fallu quelques secondes pour retrouver sa poigne sur son bâton de gauche qui s’agitait derrière lui.
« C’était à la fois bien et un peu brouillon, a-t-il dit à propos de sa prestation. Je savais que je devais foncer partout. Quand j’ai vu les premiers gars et comment certains grands skieurs ont traversé l’épreuve sans commettre d’erreur, mais en perdant du temps, cela m’a confirmé que je devais mettre ‘le pied au fond’. J’ai aussi été inspiré par Jack, qui a tellement foncé agressivement et qui a commis des erreurs sans trop perdre de temps, je savais que c’était l’approche que je devais adopter et c’est ce que j’ai tenté de faire. »
Broderick Thompson et Brodie Seger, deux skieurs de Whistler en Colombie-Britannique ont pris trop d’altitude sur le premier saut pour chacun rater la septième porte et être écartés de la compétition de façon hâtive.
Seger vit ses premiers Jeux olympiques et il a avoué que l’expérience est à la fois très amusante et révélatrice. « En venant ici, on sortait en quelque sorte de la bulle de la Coupe du monde. J’ai une meilleure perspective du grand portrait des choses, ce qui est bien puisque tu deviens un peu enlisé dans l’accent mis sur la Coupe du monde », estime-t-il.
Thompson et Seger ont été deux de plusieurs coureurs qui ont raté la même porte. Cela est également survenu au Suisse Beat Feuz qui avait pourtant remporté la descente le jour d’avant. Des 47 athlètes qui ont pris le départ, 13 n’ont pas terminé l’épreuve.