Quinn d’Équipe Canada écrit sa propre histoire olympique
Il y a eu de nombreuses premières pour Équipe Canada aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 et plus particulièrement au sein de l’équipe de soccer.
L’an dernier, Quinn, milieu de terrain de 25 ans de l’équipe féminine de soccer d’Équipe Canada à ces Jeux, a annoncé publiquement être une personne transgenre et non binaire, mettant la table pour la tenue d’un événement historique à Tokyo.
Puis, à la 14e journée des Jeux, quand le Canada a remporté sa première médaille d’or olympique au soccer féminin, Quinn devenait du coup la première personne ouvertement trans et non binaire à remporter une médaille olympique de l’histoire, toutes médailles et toutes épreuves confondues.
L’importance du moment et ce que cela pourrait signifier pour les jeunes qui regardaient le match étaient dans les pensées de Quinn.
« Ils savent qu’ils peuvent être ce qu’ils sont et qu’ils ont une place ici et qu’ils peuvent être des champions olympiques, a dit l’athlète portant le numéro 5 au sein de la formation canadienne. Je crois que c’est vraiment excitant. »
Ayant publiquement annoncé son identité l’année précédente, Quinn a été en mesure de redécouvrir la joie de pratiquer son sport comme à l’époque de son enfance et cela était évident. Quinn a joué les six matchs du Canada, notamment cinq au sein de la formation partante et a contribué à la solidité du milieu du terrain canadien dans les nombreux matchs très serrés du tournoi.
« J’éprouvais une véritable fierté d’être ici, mais aussi des performances que j’ai pu offrir sur le terrain, indique Quinn. Le tournoi olympique est un peu fou avec sa séquence de match l’un après l’autre, mais cela a été vraiment incroyable. »
Quinn n’est pas la seule personne LGBTQ+ au sein de la formation canadienne de soccer féminin. La gardienne de but Stephanie Labbé a rencontré sa copine, la cycliste Georgia Simmerling, aux Jeux de Rio 2016.
L’étoile américaine Megan Rapinoe, avec qui Quinn a engagé une discussion à l’occasion de la cérémonie de remise des médailles à Tokyo a aussi été une porte-parole bien en vue en matière d’inclusion et de représentation depuis des années.
Cependant, cette histoire appartient uniquement à Quinn, qui ne rechigne pas à l’idée de partager les feux de la rampe avec ses coéquipières.
« Ce sont mes meilleures amies, mes meilleures compagnes, affirme Quinn. Les Jeux olympiques ont été très exigeants, mais nous avons vécu de grands moments de joie, ça ne fait pas de doute! »
