Top 10 des performances non canadiennes à Rio 2016
Croyez-le ou non, il y avait des athlètes présents à Rio qui ne portaient pas les couleurs d’Équipe Canada. En fait, il y en avait beaucoup !
Quelques-uns d’entre eux ont offert des performances qui resteront gravées dans le patrimoine des Jeux olympiques. Alors que nous tournons la page sur Rio 2016, voilà un top 10 des histoires de ces Jeux qui n’ont pas impliqué de représentants de l’unifolié.
Trois fois triple pour Usain Bolt
Usain Bolt soutient qu’il est le plus grand sprinteur de tous les temps, et en vertu de ses performances à Rio, qui peut le contredire ? L’icône du sprint jamaïcaine a réussi un exploit qui ne sera probablement jamais réédité, soit le « triple triple », c’est-à-dire remporté trois médailles d’or olympiques aux épreuves du 100 m, du 200 m, et du relais 4X100 m, lors de trois Jeux consécutifs.
Van Niekerk’s fracasse le record du monde
Bolt n’a pas été le seul à réécrire l’histoire sur la piste d’athlétisme. Prenant part à la finale du 400 m dans le couloir numéro huit, Wayde van Niekerk de l’Afrique du Sud a créé une onde de choc au Stade olympique lorsqu’il a remporté la médaille d’or en établissant une nouvelle marque mondiale. Sa performance de 43,03 secondes a ainsi relégué celle de Michael Johnson en 1999 au second rang.
Phelps en requin
Le nageur Michael Phelps, l’athlète le plus décoré de tous les temps aux Jeux olympiques tous sports confondus, a ajouté cinq médailles d’or et une d’argent à son palmarès pour porter son impressionnant total à 28. Sa compatriote Katie Ledecky a quant à elle fracassé deux records du monde (400 et 800 m style libre) en route vers quatre récompenses d’or et une d’argent.
Simone Biles tout en style
La gymnaste américaine Simone Biles a entamé ses premiers Jeux olympiques pleine d’ambitions. Et elle les a réalisés. À 19 ans seulement, Biles a raflé l’or au cheval d’arçon, au concours général par équipe, au sol ainsi qu’au concours général individuel. Elle a également remporté une médaille de bronze à la poutre. Biles a eu l’honneur de porter le drapeau américain à la cérémonie de clôture.
Les îles Fidji triomphent
Pour le premier tournoi olympique de rugby à sept de l’histoire, les partisans des Îles Fidji ont passé par toute la gamme des émotions. L’équipe masculine a en effet remporté la médaille d’or à Rio aux dépens des Anglais. Il s’agissait de la première médaille olympique de toute l’histoire du pays.
Rédemption pour Neymar
Neymar, le capitaine de l’équipe de soccer brésilienne, n’aurait pu écrire un meilleur scénario pour sa formation. En finale contre l’Allemagne, qui avait humilié le Brésil 7-1 lors de la Coupe du monde de 2014, après avoir marqué le seul but des siens en temps réglementaire, Neymar a marqué en tirs de barrage ce qui s’avéra être le but qui donna au Brésil sa première médaille d’or olympique en soccer.
Deux médailles d’or de plus pour Mo Farah
Aux Jeux de Londres en 2012, Mo Farah avait littéralement électrisé la foule lorsqu’il s’était emparé de la médaille d’or au 5000 m et au 10 000m pour la Grande-Bretagne. Quatre ans plus tard, sous le chaud soleil de Rio, le coureur de 33 ans a répété son doublé olympique en défendant avec succès ses titres acquis à Londres.
L’équipe des réfugiés
Pour la première fois des Jeux olympiques, on retrouvait une équipe internationale composée de 10 athlètes réfugiés. Malgré que les représentants n’aient pas remporté de médaille, leurs histoires, particulièrement celle de la nageuse Yusra Mardini, ont inspiré des milliers de partisans à travers le monde.
Le charme d’une première médaille
Plusieurs nations à travers le monde ont connu pour la première fois la sensation d’être médaillé aux Jeux olympiques. Majlinda Kelmendi (judo) a remporté la première médaille olympique de l’histoire du Kosovo, qui prenait part aux Jeux indépendamment pour la première fois. Sara Ahmed (Égypte – haltérophilie) ainsi que Kimia Alizadeh Zenoorin (Iran – taekwondo) sont quant à elles devenues les premières femmes médaillées pour leur pays respectif.
Un soulier en moins
Après une collision à la mi-course des demi-finales de l’épreuve du 3000 m steeplechase, l’Éthiopienne Etenesh Diro a du abandonner l’un de ses souliers pour terminer sa course. Malgré un soulier en moins, elle s’est qualifiée pour la grande finale.