L’équipe de rugby féminin est sur la bonne voie pour Rio 2016
L’équipe de rugby féminin est un groupe à l’aise, malgré le fait qu’il s’agisse d’une année de qualification olympique.
Confiant serait peut-être un meilleur mot. L’équipe se classe troisième après deux matchs de la série Women’s Sevens Series. Si elle se classe parmi les quatre meilleures équipes après six matches, elle ira à Rio.
« Nous savons que nous nous qualifierons. Je serais surprise si nous ne qualifiions pas à la fin des séries », affirme la capitaine, Jen Kish, la semaine précédant la troisième ronde qui aura lieu à la Kennesaw State University à Atlanta.
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Seules les deux équipes de tête, soient la Nouvelle-Zélande avec 40 points et l’Australie avec 36 points, surpassent le Canada qui détient 32 points. Aux tournois précédents, à Dubai et au Brésil, les mêmes équipes se sont inscrites dans le top cinq, et les Néozélandaises ont battu les Australiennes en finale. Les Canadiennes se sont classées devant la France, tandis que l’Angleterre a obtenu la cinquième place.
« Nous voulons nous classer parmi les trois premières parce que nous savons que nous sommes assez bonnes pour y arriver », déclare Mme Kish, en ajoutant que, depuis la saison dernière, Équipe Canada a occupé la troisième place en cinq séries consécutives.
À Atlanta, le groupe C convient mieux au Canada puisque l’Angleterre, le Brésil, classé 9e et la Chine, classée dernière, en font partie. « C’est le meilleur groupe duquel nous pourrions faire partie et la première fois que nous n’ayons pas à affronter deux ou trois équipes parmi les six premières », dit John Tait, entraîneur-chef.
La première journée du tournoi, ce qui compte est de gagner et de compter des points. Le classement dans le top trois pour les quarts de finale de la deuxième journée est déterminé par les équipes gagnantes de chacun des groupes et les points marqués la première journée. Par exemple, si le Canada gagne dans le groupe C le samedi, et marque le plus grand nombre de points, il prendra la huitième place au classement des quarts de finale. Il s’agit d’un scénario idéal.
Voici la meilleure situation: en supposant que la Nouvelle-Zélande et l’Australie prennent la deuxième et la troisième place après samedi, et que tout le monde accède aux quarts de finale, le Canada ne jouerait contre aucune de ces deux équipes en demi-finale. Ces deux équipes devraient donc s’affronter.
« Ce n’est pas que nous avons peur de les affronter, c’est une question de tactique. On ne veut pas que chaque match soit une bataille », dit M. Kish en parlant des équipes de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Le Canada a affronté l’Australie à la demi-finale du tournoi qui a eu lieu au Brésil. Notre équipe a mené 7 à 5 jusqu’à la toute dernière minute, lorsqu’une erreur a permis à l’Australie de remonter.
Elissa Alarie (Rugby Canada/ Ian Muir)
À part de jouer dans le groupe C, les Canadiennes bénéficieront également du retour d’Elissa Alarie, joueuse de fond qui était blessée depuis Dubai. M. Tait a également ajouté Brittany Benn, 25 ans, et Natasha Watcham-Roy, 22 ans, qui font toutes les deux leurs débuts au sein de l’équipe nationale senior. Échanger une combinaison différente de joueuses sur le banc constitue une stratégie de développement pour M. Tait, parce que la plupart d’entre elles ont du temps de jeu lorsqu’elles participent aux tournois.
Voici les neuf meilleures joueuses de rugby du Canada : Bianca Farella, Julia Greenshields, Jennifer Kish, Ghislaine Landry, Mandy Marchak, Kayla Moleschi, Karen Paquin, Kelly Russell et Ashley Steacy.
L’équipe canadienne est donc bien prête à offrir une autre performance digne du top trois, ce qui la rapprocherait des qualifications olympiques. De plus, elle peut compter sur un nouvel élan à la quatrième ronde qui aura lieu en sol canadien les 18 et 19 avril, à Langford, en Colombie-Britannique.
Samedi, le Canada affrontera les équipes de son regroupement dans l’ordre suivant : le Brésil, la Chine et finalement l’Angleterre. Les matchs seront diffusés en direct ici.
