Photo: Jason Ransom

Départ d’une légende du cyclisme

Tanya Dubnicoff (Winnipeg, Man.), un des visages du cyclisme au Canada, quitte ses fonctions d’entraîneuse en chef de l’équipe nationale à l’issue d’un mandat de deux ans.

Sous les directives de Dubnicoff, l’équipe féminine de poursuite par équipe a remporté la seule médaille en cyclisme des Jeux olympiques de 2012 à Londres. Gillian Carleton (Victoria, C.-B.), Tara Whitten (Edmonton, Alb.) et Jasmin Glaesser (Coquitlam, C.-B.) sont en effet montées sur la troisième marche du podium.

Photo: Jason Ransom

Tanya Dubnicoff était l’entraîneuse (de g. à dr.) de Jasmin Glaesser, Tara Whitten et Gillian Carleton lorsqu’elles ont décroché la médaille de bronze en poursuite par équipe aux Jeux olympiques de Londres. Photo : Jason Ransom

Elle-même triple olympienne (1992, 1996, 2000), Dubnicoff s’était donné comme objectif de canaliser son expérience pour guider ses athlètes sur la bonne voie à Londres.

« La principale leçon que j’ai apprise a été toute l’importance d’être présente pour les athlètes », raconte Dubnicoff. « Je voulais les envelopper, les protéger des éléments extérieurs, en quelque sorte. Ça les calmait, et elles sentaient qu’elles ne manquaient rien. Mon rôle était de les rassurer en leur disant qu’elles faisaient tout ce qu’elles devaient faire. »

Dubnicoff a fait ses débuts comme entraîneuse après une longue et fructueuse carrière de cycliste. En plus de ses participations aux Jeux olympiques de Barcelone, Atlanta et Sydney, Dubnicoff a remporté quatre médailles d’or aux Jeux panaméricains, neuf championnats canadiens (1992-2000), et elle a été championne du monde en sprint en 1993.

L’entraînement s’est avéré un choix naturel lorsqu’elle a pris sa retraite de la compétition.

Photo : La Presse Canadienne

Tanya Dubnicoff a eu une brillante carrière en cyclisme, y compris un titre de championne du monde et quatre médailles d’or aux Jeux panaméricains. La Presse canadienne/Kevin Frayer

« Jongler avec les différentes personnalités des membres d’une équipe est un véritable défi », dit Dunicoff. « Il faut donner du lest aux athlètes pour leur permettre de guider l’équipe. L’équipe est une entité en tant que telle, et les athlètes contribuent à sa dynamique. »

Dubnicoff croit que le sport est entre bonnes mains, et que les possibilités de croissance au Canada sont nombreuses, notamment grâce aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto, qui offriront de nouvelles infrastructures où les athlètes d’élite pourront s’entraîner.

« La construction d’un vélodrome à Milton pour les Jeux panaméricains permettra au Canada d’aller chercher des médailles d’or en cyclisme. »

– George Fadel