Le calme avant la tempête olympique

Le compte à rebours avant Londres 2012 bat son plein. Toutefois, paradoxe, l’atmosphère est étrangement tranquille au Parc olympique.

Debout devant l’entrée Greenway Gate, avec une vue du stade olympique, rien porte à croire que les 30th Jeux olympiques d’été ne débutent que dans quelques jours. Le calme avant la tempête olympique.

Quelques agents de sécurité sont en poste tandis qu’environ une douzaine de touristes sans entrain déambulent en périphérie du parc sous le ciel triste de Londres. Qu’il pleuve ou non, dans quelques jours, ce voisinage débordera de gens provenant de partout dans le monde.

Les travailleurs de la construction se dépêchent pour terminer les projets des alentours du parc. Stratford se trouve à Newham, un des six quartiers hôtes des Jeux olympiques et paralympiques de 2012, mais aussi un des districts les plus pauvres de Londres. On espère que les Jeux olympiques de cet été, accompagnés des nouveaux édifices et des nouvelles installations qu’ils laisseront en héritage, redonneront une certaine vitalité à la région.

Pendant que Londres réalise silencieusement les dernières touches de ses troisième Jeux, on constate facilement que les Jeux sont sur le point de débuter. On entend une faible musique partout dans le parc, signe peut-être que les répétitions de la cérémonie d’ouverture ont maintenant lieu au stade plutôt qu’aux studios 3 Mills Studios voisins où le réalisateur de cinéma Danny Boyle orchestre d’une main de maître les préparatifs pour le spectacle tant attendu qui donnera le coup d’envoi aux Jeux.

Les signes annonciateurs des Jeux de cet été ne se trouvent pas uniquement aux alentours du Parc olympique.

On les voit partout dans la ville et sous toutes sortes de formes : des bannières de couleur qui arborent les anneaux olympiques ou « London 2012 » le long des rues, des enseignes rose fluorescent (marque de commerce de LOCOG) dans les stations de métro, des expositions en musée (les médailles olympiques et paralympiques sont exposées au British Museum) et un arc-en-ciel de drapeaux nationaux qui forme presque un toit au-dessus de la rue Regent.

« Inspirer une génération », le slogan de Londres 2012 qui abonde sur les bannières que l’on trouve dans la ville, se veut un rappel constant du but véritable des Jeux olympiques de cet été. Et au fur et à mesure qu’arriveront à Londres les athlètes et les partisans canadiens, ils joueront eux aussi leur rôle pour inspirer une génération à « tout donner ».

– Kristina Velan