La vie d’un skieur est une véritable source d’inspiration

Comme tout athlète national, Nik Zoricic était déterminé à gagner.

Le professionnel canadien de ski cross de 29 ans, né à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, a tragiquement perdu la vie samedi, après avoir succombé à des blessures à la tête subies lors d’un accident sur le circuit de la Coupe mondiale à Grindelwald, en Suisse.

Dans sa biographie d’athlète national, Zoricic a écrit qu’il « voulait skier le mieux possible… et gagner ».

Ce genre de passion est un exemple inspirant, si important pour notre fierté et notre identité nationales, a dit le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut dans une déclaration.

« C’est avec une immense tristesse que nous avons appris que le Canada a perdu un membre de sa communauté sportive aujourd’hui, » he said. « Au nom du Comité olympique canadien, j’offre mes sincères condoléances aux amis, à la famille et aux partenaires de Nik Zoricic, de même qu’à tous les membres de Canada Alpin. Nos pensées et nos prières sont avec sa famille et tous les membres de la communauté sportive et alpine en cette période difficile. »

Zoricic a grandi au cœur même de la communauté du ski en Ontario, étant membre du Club de ski de Craigleith, où son père est entraîneur.

Il a été classé parmi les dix meilleurs lors de la Coupe du monde de ski cross en trois saisons seulement, étant notamment arrivé en cinquième place en février dernier à une course locale en Ontario, à Blue Mountain.

Ce résidant de Toronto est monté sur le podium à deux reprises – pour une médaille d’argent à St. Johann, en Autriche, en 2011, et une récente médaille de bronze à Les Contamines, en France, en janvier. Il est arrivé huitième aux Championnats mondiaux l’année dernière.

La nouvelle de sa mort a durement touché la communauté sportive au Canada, en particulier la famille de Canada Alpin.

« Nik était un jeune skieur de compétition très talentueux et un grand athlète, très apprécié de ses coéquipiers et ses concurrents », a dit la Fédération nationale de sport dans une déclaration faite samedi.

En plus du ski, Zoricic aimait le tennis et le golf, et admirait des héros du ski comme le Suédois Ingemar Stenmark pour leur talent. Il exprimait également son admiration pour les personnalités dominantes et les performances légendaires de l’Italien Alberto Tomba et de l’Autrichien Hermann Maier.

Bien que sa jeune vie ait pris fin trop tôt et qu’il n’ait pas pu combler toutes ses aspirations comme skieur de compétition, Zoricic a inspiré à jamais un pays et tous les membres de la communauté sportive par sa passion et sa détermination indéniables – une réalisation plus durable, plus puissante et plus importante qu’un trophée.

Ses amis, sa famille, ses entraîneurs et ses partenaires à Canada Alpin ont exprimé samedi un sentiment partagé par toute la communauté sportive du Canada :

« Il nous manquera énormément. »