Le couple dans la vie comme sur la glace d’Équipe Canada se prépare à relever le défi de Milano Cortina 2026
C’est maintenant officiel : dans neuf mois, Jocelyn Peterman et Brett Gallant vont représenter le Canada en double mixte aux Jeux olympiques d’hiver de Milano Cortina 2026.
Le duo a obtenu sa place olympique grâce à une sixième position au Championnat mondial de double mixte 2025, qui s’est tenu à domicile à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, début mai. Ils s’étaient qualifiés comme Équipe Canada après avoir remporté tous leurs matchs aux Essais canadiens en janvier.
L’entraîneure du duo, Laine Peters, connaît bien les deux athlètes, elle a même évolué aux côtés de Peterman dans une équipe à quatre entre 2014 et 2018.
« On a gagné un championnat canadien ensemble, on a aussi perdu des essais olympiques ensemble, » a dit Peters. « Je connais aussi Brett depuis longtemps. Donc quand ils cherchaient quelqu’un pour leur équipe, il y avait une bonne confiance. »
Cette familiarité lui permet de bien comprendre ce qui rend Peterman et Gallant si solides.
« Ils sont toujours en train de travailler pour s’améliorer. Ce sont des athlètes incroyables, mais aussi de très bonnes personnes, » dit-elle. « Sur la glace, ils cherchent toujours à mieux communiquer et à se soutenir. C’est ça qui fait qu’ils forment une super équipe. »
Mais ils ne sont pas juste une bonne équipe sur la glace, ils sont aussi un couple dans la vie. Mariés depuis 2022, ils ont un fils, Luke, qui aura presque deux ans et pourra voir ses deux parents jouer ensemble aux Jeux olympiques.
Le duo espère bâtir sur leur performance à Fredericton pour arriver prêts à Cortina.
« On a joué aux Essais olympiques et au mondial, mais avoir les deux en même temps, c’était spécial. On a bien joué, même si les derniers matchs des séries éliminatoires ne se sont pas passés comme prévu. On est quand même fiers de ce qu’on a fait, » a dit Gallant. « C’était un bon test pour se préparer à l’Italie l’hiver prochain. On a affronté plusieurs des meilleures équipes au monde. Ça nous donne encore plus le goût de mieux faire là-bas. »
« Le curling, c’est un jeu de millimètres, » ajoute Peters. « Il y a des matchs qu’on pensait contrôler, mais ça peut basculer très vite à ce niveau-là. Faut jamais relâcher. Le double mixte, c’est impitoyable. Il faut être ultra précis. »
Même si les séries n’ont pas donné les résultats espérés, le duo savait déjà qu’ils avaient leur billet olympique. Pas beaucoup de temps pour fêter.
« On s’est fait un gros câlin à quatre — moi, Brett, Laine et notre chef d’équipe, Scott Pfeifer. Ensuite, on est retournés à l’entraînement, » raconte Peterman en riant.
Peterman et Gallant ont eu une saison bien remplie, jouant à la fois en double mixte et avec leurs équipes à quatre. En février et mars, ils ont participé à leurs championnats nationaux respectifs : le Tournoi des Cœurs pour Peterman et le Brier pour Gallant. Après que l’équipe Jacobs ait gagné le Brier, Gallant a participé à son quatrième mondial masculin, où il a remporté le bronze début avril.
Maintenant, c’est retour aux bases.
« On retourne à la maison et on commence l’entraînement au gym, un peu de repos de la glace pour travailler la force et la forme physique, avant de revenir sur la glace en juillet ou août, » dit Peterman.
Peterman et Peters vont aussi continuer leurs parties de golf hebdomadaires hors saison. Et le 23 mai, c’est le deuxième anniversaire de Luke — Peters sera là pour aider à préparer les cupcakes.
Même si leur place en double mixte est assurée, Peterman et Gallant peuvent encore se qualifier pour les épreuves à quatre. Les Essais canadiens auront lieu du 22 au 30 novembre à Halifax. Peterman fait partie de l’équipe de Kaitlyn Lawes, et Gallant de l’équipe de Brad Jacobs — les deux équipes sont qualifiées pour les essais.
Peu importe ce qui arrive, ils comptent être prêts en février 2026.
« Le niveau va être très élevé. Il va y avoir des champions olympiques, des champions du monde, des gens avec beaucoup d’expérience, » dit Gallant. « Nous aussi on a cette expérience-là, alors on a hâte. Il n’y a pas de meilleure scène pour se mesurer aux meilleurs. »