Les joueurs d’Équipe Canada honorés et emballés de porter la feuille d’érable à la Confrontation des 4 nations
Équipe Canada disputera son premier match à la Confrontation des 4 nations le 12 février à 20 h (HE) contre la Suède, devant ses partisans à Montréal.
L’excitation est à son comble, non seulement chez les partisans, ravis d’assister à une compétition internationale réunissant les meilleurs joueurs de hockey au monde pour la première fois depuis 2016, mais aussi chez les joueurs eux-mêmes. Après avoir été privés des Jeux olympiques d’hiver en 2018 et en 2022, plusieurs vedettes de la LNH, dont certaines faisant déjà partie des plus grandes de l’histoire du sport, ont très hâte de représenter leur pays.
LIRE : Ce que vous devez savoir sur Équipe Canada à la Confrontation des 4 Nations
Parmi eux, Nathan MacKinnon, actuel meilleur pointeur dans la LNH, a admis qu’il se sentait comme un enfant avant le premier entraînement de l’équipe.
Le défenseur Drew Doughty, double médaillé d’or olympique et ajout de dernière minute à la formation en raison du forfait d’Alex Pietrangelo sur blessure, a affirmé : « Quand j’ai reçu l’appel m’annonçant que j’étais dans l’équipe, ça a probablement été ma meilleure journée depuis plusieurs mois. »
Un mot est revenu sur toutes les lèvres dans les entrevues après l’entraînement : spécial. Ce moment, cette équipe, cette opportunité sont très spéciaux pour ces joueurs, rappelant l’importance des compétitions internationales comme les Jeux olympiques.
C’est aussi spécial parce que la formation d’Équipe Canada semble impressionnante sur papier. La formation projetée pour la rencontre de mercredi soir était la suivante :
Attaquants
Sam Reinhart – Connor McDavid – Mitch Marner
Mark Stone – Sidney Crosby – Nathan Mackinnon
Brad Marchand – Brayden Point – Seth Jarvis
Brandon Hagel – Anthony Cirelli – Sam Bennett
Défenseurs
Devon Toews – Cale Makar
Josh Morrissey – Colton Parayko
Shea Theodore – Drew Doughty
Gardien de but
Jordan Binnington
Lors de l’entraînement de lundi, la première unité d’avantage numérique regroupait Reinhart, McDavid, Crosby, MacKinnon et Makar sur la glace, une force de frappe qui fera plusieurs jaloux.
L’attaquant Brad Marchand a plaisanté en disant qu’affronter une telle unité serait un défi immense : « Je mettrais probablement trois gardiens dans le filet. Cinq des meilleurs joueurs de tous les temps sur un même avantage numérique, même en tant que simple spectateur, c’est incroyable à voir. »
Mais réunir d’excellents joueurs ne suffit pas à faire une équipe. Ce message a été martelé par les leaders d’Équipe Canada.
« Ce ne sont pas toujours les meilleurs joueurs qui gagnent, c’est la meilleure équipe qui l’emporte », a affirmé l’entraîneur-chef Jon Cooper, qui dirigera aussi Équipe Canada aux prochains Jeux olympiques. « L’équipe qui se soudera le plus rapidement et qui jouera les uns pour les autres aura un avantage dans un tournoi aussi court. Et je suis très confiant que nous avons cela. »
La cohésion hors glace est aussi importante. Nathan MacKinnon a mentionné que l’équipe avait regardé le Super Bowl ensemble et était restée plusieurs heures après, à raconter des anecdotes et à mieux se connaître.
Connor McDavid, qui agira à titre d’assistant-capitaine, a souligné l’importance du travail sur la chimie en répondant franchement à une question sur la difficulté de réunir autant de joueurs de talent.
« C’est difficile. Tout le monde pense que ça va marcher naturellement, mais ce n’est pas forcément le cas. Cela demande du travail. On a vu un peu l’avantage numérique se construire aujourd’hui à l’entraînement. Il faut travailler fort et vite, mais on va y arriver. »
En tant que capitaine, Sidney Crosby se concentre sur l’évolution de l’équipe, passant d’un groupe de joueurs talentueux à une véritable équipe unie.
Il est difficile de surestimer l’importance de la présence de Crosby à la tête d’Équipe Canada. Double champion olympique, auteur du « but en or » aux Jeux de Vancouver 2010 et capitaine aux Jeux de Sotchi 2014, ses performances en tournois internationaux sont légendaires. Plusieurs jeunes joueurs d’Équipe Canada ont grandi en l’admirant.

« Ce qu’il a fait pour Équipe Canada et ce qu’il représente, c’est très spécial », a déclaré Mitch Marner.
« Il est Capitaine Canada pour une raison », a ajouté Cale Makar, l’autre assistant-capitaine de l’équipe.
Il y a eu une certaine inquiétude après que Crosby ait raté quelques matchs avec les Penguins de Pittsburgh dernièrement en raison d’une blessure, mais il s’est présenté en pleine forme à Montréal et s’est dit confiant en ses capacités.
Interrogé sur une participation aux prochains Jeux olympiques, il a esquivé la question avec un sourire, préférant se concentrer sur le tournoi en cours.
En ce qui concerne son type de leadership, Crosby a confié s’inspirer de Scott Niedermayer, le capitaine du Canada à Vancouver 2010.
« Je me souviens de la confiance qu’il dégageait, s’est rappelé Crosby. Il était plutôt discret, mais lorsqu’il fallait adresser quelque chose, il était là pour le dire. »
Cooper a d’ailleurs fait l’éloge du leadership de Crosby : « Il dégage une humilité naturelle. C’est pourquoi les joueurs veulent le suivre. »
Après le match contre la Suède mercredi, Équipe Canada affrontera les États-Unis le samedi 15 février à 20 h (HE), encore à Montréal. Le tournoi se déplacera ensuite à Boston, où le Canada croisera la Finlande le lundi 17 février à 13 h (HE) pour conclure le tour préliminaire.
La grande finale se tiendra le jeudi 20 février à 20 h (HE), à Boston.