En souvenir de Randy

Il y a un an aujourd’hui, le Canada perdait un de ses plus grands et plus fiers partisans olympiques quand nous a quittés M. Randy Starkman. Le journaliste sportif primé du Toronto Star est décédé à l’âge de 51 ans après un accès de pneumonie, au St. Michael’s Hospital, à Toronto.

Randy Starkman, journaliste sportif de longue date qui a travaillé pendant 24 ans au Toronto Star, était un réel défenseur du sport — il allait toujours plus loin pour faire le récit vrai et honnête des athlètes amateurs.

On a cité M. Starkman qui disait « C’est mon dada », au sujet des Jeux olympiques. « C’est comme ça que je veux prouver qu’il est avantageux pour le journal d’avoir une personne qui couvre les Jeux olympiques à temps plein. Il n’en reste pas beaucoup. »

Le talent est une chose, toutefois ce qui démarquait Randy Starkman était son habileté à connecter avec chacun des athlètes qu’il rencontrait. Il prenait le temps d’apprendre à les connaître et de leur prouver qu’ils pouvaient lui faire confiance comme raconteur.

« Nous pouvions lui dire des choses que nous ne voulions absolument pas voir écrites dans les journaux », dit la nageuse olympique Annamay Pierse, de Toronto (Ontario). « Mais nous savions que cela allait faire une différence dans notre histoire, donc nous lui disions et nous lui faisions confiance. »

Il était ami des athlètes et un de leurs plus grands porte-parole.

« Il connaissait qui était la vraie personne derrière l’athlète et racontait la véritable histoire », explique la patineuse de vitesse olympique Catriona Le May Doan, de Saskatoon (Saskatchewan). « C’était ce qu’il y avait de plus important. Randy était ami du sport. Vous parlez de Randy et le visage des gens s’illumine, même s’ils sont tristes à l’idée qu’il nous ait quittés trop vite. »

En tout, Randy Starkman a couvert 12 éditions des Jeux olympiques, mais malheureusement, le journaliste lauréat à deux reprises du Concours canadien de journalisme ne s’est pas rendu jusqu’aux Jeux olympiques de 2012 à Londres. Son absence s’est fait ressentir à chacun des sites et des centres de presse, mais il était présent dans l’esprit de nombreux athlètes canadiens qui ont concouru à Londres.

« Pour moi, personne n’atteindra le niveau de Randy Starkman en matière de journalisme sportif canadien », affirme le kayakiste olympique Adam van Koeverden, d’Oakville (Ontario). « Toutes les fois que je sortais de mon embarcation, je m’attendais à voir Randy, et je ne l’ai malheureusement pas vu cette année, pourtant, il était quand même là. »

En septembre 2012 à Toronto, au cours d’un discours rempli d’émotions à l’occasion de son intronisation au Temple de la renommée olympique du Canada, Beckie Scott, de Vermilion (Alberta), a dédié son honneur à la mémoire de Randy Starkman, qu’elle a qualifié d’un de ses plus grands et chers amis.

« Nous avons perdu Randy plus tôt cette année », a dit Mme Scott. « Mais il restera à jamais gravé dans l’histoire olympique canadienne comme l’un des plus incroyables journalistes sportifs que nous ayons eus, l’une des voix les plus honnêtes et l’un des meilleurs amis de l’histoire du sport olympique. Et donc Randy, et peut-être que tu nous entends là où tu es, pour tout ce que tu as fait et pour tout ce que tu as représenté pour nous, je te dédie cet honneur — merci. »

En effet, merci Randy. Les sports ne seront plus les mêmes sans vous, mais ils s’en trouvent plus forts et meilleurs à cause de vous.

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