L’équipe derrière l’équipe

Alors que les Olympiens canadiens donnaient le meilleur d’eux-mêmes sous les regards du monde entier, un autre groupe en faisait tout autant dans les coulisses afin d’aider nos athlètes à réaliser pleinement leur potentiel.

Pendant les deux semaines des Jeux olympiques, 90 fiers Canadiens ont consacré leurs journées au Comité olympique canadien (COC) en œuvrant à titre de bénévoles.

Répartis sur divers sites partout dans Londres, dont la Maison olympique du Canada (MOC) à Trafalgar Square, les bénévoles ont prêté main-forte dans des domaines  variés  : distribution des uniformes, communications et services corporatifs.

«  Ils ont travaillé de longues heures, soulevé de lourdes boîtes et leur travail d’équipe a fait de la MOC un endroit sans pareil, raconte Caroline Baker, coordonnatrice des bénévoles de la MOC. Le plus beau dans tout ça, c’est que tout le monde arborait une attitude positive.  »

Peshaunquet Shognosh, enseignant de quatrième année, a fait partie de l’équipe du protocole de la MOC et s’est complètement engagé dans cette expérience.

«  Je ne suis pas venu ici pour être en vacances. Je suis venu pour travailler et faire partie de l’équipe derrière l’équipe  », explique-t-il.

William Lindsay, étudiant universitaire ayant aussi été bénévole aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, était bénévole à la MOC à Londres. Il accueillait les athlètes médaillés et s’occupait d’eux lorsque ces derniers venaient célébrer leur succès à la Maison avec famille, amis et compatriotes canadiens.

«  Un des faits saillants de mon expérience de bénévole a été de célébrer la médaille d’or de Rosie MacLennan. Comme Rosie était bénévole à la MOC de Vancouver, nous nous sommes connus pendant les Jeux de 2010 et nous sommes devenus amis  », dit-il.

Adam Kourakis est un triathlonien âgé de 20 ans dont l’entraîneur est aussi celui de Simon Whitfield. Rêvant d’être athlète olympique, il n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux de Londres, mais il a quand même tenu à y participer à titre de bénévole.

Pendant toute la durée des Jeux, Kourakis a dormi dans une tente et enfourché sa bicyclette pour se rendre à la MOC. Bien qu’il se soit fait voler ses vêtements de vélo et un sac de souvenirs au terrain de camping, cela n’a pas entamé son enthousiasme pour décrire la chance  d’être bénévole olympique.

«  J’ai rencontré un tas de gens super et j’ai fait plein de choses plus géniales les unes que les autres. C’a été une expérience surréelle, un rêve devenu réalité,  » a-t-il confié.

Kourakis est peut-être le prochain Rosie MacLennan et verrons-nous son rêve olympique se concrétiser sur le podium à Rio.

– Kristina Velan