Comment participer à la journée Bell Cause pour la cause 2022

Il ne fait aucun doute que les deux dernières années ont été extrêmement difficiles pour nous tous.

Nous continuons à relever des défis, à nous adapter à notre environnement en constante évolution et à essayer de continuer d’avancer. La vie ne sera pas toujours simple, mais c’est tout à fait normal.

Certains jours peuvent être plus difficiles que d’autres ; les parents qui enseignent à leurs enfants à la maison tout en essayant de travailler; les tâches quotidiennes comme les courses à l’épicerie peuvent provoquer un peu plus d’anxiété et de frustration; ou même l’incapacité de voir des amis ou de la famille pendant de longues périodes en raison des nouveaux défis.

Les temps ont aussi été ardus pour nos athlètes d’Équipe Canada. Ce fut passionnant de voir nombre d’entre eux réaliser leurs rêves à Tokyo 2020 ou recevoir récemment leurs laissez-passer pour Beijing 2022, mais il est presque impossible de ne pas réfléchir au fait que certaines choses ne sont tout simplement plus comme avant.

Ces sentiments sont légitimes, mais il est important de savoir que personne n’est seul(e).

Il est primordial de parler à quelqu’un ou de savoir que l’on peut compter sur du soutien. Voilà pourquoi la journée Bell Cause pour la cause du 26 janvier continue de contribuer à mettre fin à la stigmatisation entourant la santé mentale. Cette journée sert à nous rappeler non seulement de faire le point sur nous-mêmes, mais aussi de nous montrer comment nous pouvons soutenir nos proches par des gestes comme écouter, être présent et parler.

Tendre la main peut faire toute la différence pour vous ou pour quelqu’un d’autre.

Comment participer à la journée Bell Cause pour la cause

Participer à cette journée n’a jamais été aussi simple puisque Bell donnera cinq sous à des initiatives en santé mentale pour toute action effectuée sur une de ces plateformes :

N’oubliez pas que la journée Bell Cause pour la cause débute à 0 h 01, heure de Terre-Neuve, le 26 janvier. Cela signifie que vous pouvez prendre de l’avance dès 22 h 30 HE et 19 h 30 HP le 25 janvier et continuer toute la journée de mercredi !

Les répercussions de la journée Bell Cause pour la cause

Un record a été établi en 2021 avec plus de 159 millions d’interactions, ce qui a permis de recueillir plus de 7,9 millions de dollars auprès de personnes de partout au Canada. Bell espère dépasser ces chiffres en 2022 afin d’offrir l’accès aux ressources en santé mentale à un plus grand nombre de personnes.

Bien que les interactions soient limitées à une fenêtre de 24 heures, les répercussions de la Journée Bell Cause pour la cause vont au-delà de cette journée. Près de 2,2 millions d’enfants et de jeunes utilisent des services qui ont bénéficié des fonds recueillis, tandis que 1,4 million d’employés et de bénévoles supplémentaires ont eu accès à une formation complète pour les aider à gérer des situations liées à la santé mentale.

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Non seulement la campagne soutient les personnes qui ont besoin de parler à quelqu’un, mais elle contribue aussi à mettre fin à la stigmatisation entourant la santé mentale. Cette journée permet de discuter et de se rappeler que demander de l’aide et du soutien n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un signe de force.

Depuis 2011, année où la journée Bell Cause pour la cause a été lancée, 82 % des Canadiens considèrent que leur attitude a changé face à la santé mentale. Il s’agit d’un signe encourageant alors que les gens à travers le pays continuent d’apprendre et de s’éduquer sur leur propre bien-être et celui des autres.

Comment faire face au stress et gérer la santé mentale pendant une pandémie ?

Alors que nous nous efforçons d’être aussi prudents que possible pendant la pandémie de COVID-19, le stress lié à cette prudence peut devenir une source d’isolement.

Aujourd’hui plus que jamais, la santé mentale est importante et chaque action compte. Voici quelques moyens pour prendre soin de vous en ces temps difficiles.

  • Prenez des pauses : Qu’il s’agisse d’éteindre un peu nos appareils ou de faire une promenade, nous méritons tous de nous éloigner des nouvelles et des médias sociaux pour nous rappeler ce qui est important pour nous.
  • Prenez soin de votre corps : Prendre de profondes respirations, faire une promenade, s’étirer ou méditer sont d’excellents moyens d’apaiser l’anxiété ou le stress auquel vous pouvez être confronté.
  • Créez des liens avec les autres : Tendez la main à un(e) ami(e) ou à un(e) être cher(ère) pour lui faire part de ce que vous ressentez. Faites savoir à vos proches comment vous allez.
  • Ayez une routine : Même s’il est tentant de dormir ou de regarder la télévision en boucle, il est important de maintenir une routine aussi normale que possible tout en pratiquant des activités que vous aimez.
  • Contrôlez ce que vous pouvez contrôler : Il est parfois difficile de ne pas laisser notre esprit s’égarer. N’oubliez pas de mettre votre énergie sur des choses que vous pouvez contrôler et que vous pouvez apprécier. Qu’il s’agisse de commencer un nouveau passe-temps, de faire du clavardage vidéo avec des amis ou de sortir prendre l’air.

Il existe de nombreuses ressources vers lesquelles vous pouvez vous tourner si vous avez besoin de soutien et vous pouvez en trouver ici.

Comment pouvez-vous contribuer à mettre fin à la stigmatisation ?

Chaque action compte et contribuer à mettre fin à la stigmatisation n’est qu’une façon d’aider les personnes souffrant de maladies mentales.

Ces cinq moyens permettront de soutenir ceux qui luttent peut-être en silence :

  1. Informez-vous sur les faits et les mythes relatifs à la maladie mentale.
  2. Soyez aimable envers les personnes qui se sont ouvertes à vous et faites-leur savoir que vous êtes là pour elles.
  3. L’acte de demander et d’écouter peut être incroyablement puissant. Donner aux autres l’occasion de dire ce qu’ils font et ce qu’ils ressentent peut représenter le premier pas vers la guérison pour ceux qui luttent.
  4. Réalisez que les mots sont importants. Ce que vous dites peut faire une énorme différence dans la vie d’une personne.
  5. Le simple fait de parler et d’exprimer ce que l’on ressent peut sembler insignifiant, mais peut apporter un énorme soulagement

Les athlètes olympiques parlent de la santé mentale

La santé mentale ne fait pas de discrimination, que vous soyez un(e) athlète d’élite ou un(e) grand(e) partisan(e) d’Équipe Canada.

Les athlètes d’Équipe Canada ont dû faire face à une tonne de pression. Qu’il s’agisse de performer dans leur sport ou de suivre des protocoles stricts de santé et de sécurité à toutes les séances d’entraînement et compétitions, nombre d’entre eux ont vécu du stress et de l’anxiété.

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Au cours des deux dernières années, les athlètes se sont ouverts et ont partagé leurs histoires sur la façon dont la santé mentale les a affectés. Des athlètes comme François Imbeau-Dulac, dont le trouble alimentaire a refait surface pendant la pandémie, ou d’autres comme le médaillé de bronze olympique Antoine Valois-Fortier, qui a expliqué vivre des journées plus longues et angoissantes parce qu’il n’avait pas accès à son équipe et à son programme d’entraînement régulier. Il y a aussi Cynthia Appiah qui s’est sentie désespérée après l’annulation des camps et des séances d’entraînement, ce qui l’a amenée à se demander si elle devait continuer à pratiquer son sport sans avoir la possibilité de faire ce qu’elle aime.

Alors que les jours semblaient sombres, certains athlètes d’Équipe Canada ont essayé de trouver des aspects positifs ou de demander de l’aide professionnelle. Ce fut le cas de Danielle Lappage qui a subi une blessure pendant la pandémie et qui s’est appuyée sur son entourage pour obtenir du soutien pendant les journées les plus difficiles.

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Qu’il s’agisse de faire appel à un professionnel ou de compter sur des amis, des parents, des entraîneurs, des partenaires ou des coéquipiers, les athlètes d’Équipe Canada ont non seulement démontré de la résilience pour surmonter les incertitudes, mais ils nous ont aussi montré que même les athlètes les plus solides vivent des moments où ils ont besoin de quelqu’un.

Ils ont montré que demander de l’aide n’est jamais un signe de faiblesse, mais un pas vers la guérison. Le fait d’exprimer ce qu’ils ressentent mentalement ne peut que se traduire par le succès qu’ils ont connu dans leur sport et dans leur vie en général.