Leah Hennel/COC
Leah Hennel/COC

Masse fière de grimper une marche de plus sur le podium à Tokyo

Le groupe de finalistes était fort impressionnant pour l’épreuve féminine du 100 m dos, mais il n’était pas question pour Kylie Masse de céder quoi que ce soit.

L’athlète de 25 ans, médaillée de bronze de l’épreuve aux Jeux de Rio 2016, est arrivée à Tokyo 2020 comme espoir de médaille. Elle a établi un record olympique dans les vagues préliminaires grâce à son chrono de 58.17 secondes. Toujours à cette étape de la compétition, l’Américaine Regan Smith a fait mieux (57.96 secondes), puis l’Australienne Kaylee McKeown l’a abaissée davantage en 57.88 secondes. Smith en a rajouté une couche en demi-finale avec sa performance en 57.86 secondes.

La nageuse canadienne Kylie Masse participe à l’épreuve féminine du 100 m dos pendant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Photo de Leah Hennel/COC

Les trois athlètes étaient de la finale à la quatrième journée des Jeux, mais personne ne pouvait prédire dans quel ordre on les retrouverait sur le podium.

Une fois l’eau revenue au calme dans la piscine du Centre aquatique de Tokyo, McKeown avait amélioré le record olympique une fois de plus grâce à son chrono de 57.47 pour ainsi décrocher l’or devant Masse (57.72) et Smith (58.05).

À LIRE : Masse gagne une médaille d’argent au 100 m dos à Tokyo 2020

« Je suis heureuse. C’est une belle amélioration depuis 2016 de remporter l’argent, a déclaré Masse après la course. Je savais que le défi était grand avec tant de femmes de talent dans cette course. Il y a tellement de profondeur parmi ce groupe d’athlètes. Je suis vraiment heureuse d’avoir été la deuxième à toucher le mur. »

La nageuse canadienne Kylie Masse participe à l’épreuve féminine du 100 m dos pendant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Photo de Leah Hennel/COC.

Masse était première au virage, bien qu’elle n’avait aucun moyen de connaître sa position avec exactitude.

« Je ne peux rien voir quand je nage le dos, alors je n’en avais aucune idée, dit-elle. Je pouvais sentir que ça se passait bien après 50 mètres et 75 mètres, parce que je savais que ça faisait mal dans les derniers mètres. Cependant, ça fait partie de l’expérience. »

La douleur a rapporté en fin de compte puisque Masse a décroché la troisième médaille du Canada en trois jours à la natation. Le relais féminin 4×100 mètres style libre a décroché l’argent à la deuxième journée, tandis que Maggie Mac Neil a remporté l’or au 100 m papillon à la troisième journée.

À LIRE : Retour sur cinq grands Jeux olympiques de la natation canadienne

Les nageurs canadiens sont à mi-chemin de la récolte de six médailles décrochées à Rio, avec de nombreuses possibilités de médailles au menu des prochains jours. Comme les autres médaillées canadiennes en natation à ce jour à Tokyo, Masse se considère privilégiée de faire partie d’un groupe aussi dévoué.

À LIRE : Mac Neil s’habitue à son nouveau titre de championne olympique

« C’est incroyable, affirme-t-elle. Je peux m’entraîner avec beaucoup de ces filles. Être témoin du travail qu’elles investissent chaque jour et obtenir les résultats qu’on a ici après une année aussi difficile a vraiment été inspirant. »

À LIRE : Oleksiak écrit une page d’histoire qu’elle conjugue au pluriel