Faire du bénévolat aux Jeux olympiques : Être aux premières loges pour vivre des moments inoubliables
Faire du bénévolat aux Jeux olympiques, ce n’est rien de moins que magique – c’est l’occasion de se retrouver au cœur de la plus grande compétition sportive au monde.
Imaginez la scène : Vous baignez dans l’énergie électrisante des athlètes et des partisans venant des quatre coins du globe, qui se sont rassemblés pour mettre en valeur l’excellence, la persévérance et l’amitié internationale. En tant que bénévole, vous n’êtes pas seulement une spectatrice ou un spectateur; vous faites partie de l’équipe qui crée cette magie. Que vous donniez un coup de main au point de vue de la logistique, que vous souteniez les athlètes ou que vous tissiez simplement des liens d’amitié qui dureront toute une vie, vous jouez un rôle essentiel pour permettre à tout le monde de vivre une expérience extraordinaire. Voici un aperçu de ce qu’ont vécu quelques-unes des personnes qui ont eu l’occasion de faire du bénévolat auprès d’Équipe Canada aux Jeux de Paris 2024.
Dans les coulisses de l’univers numérique – Kiefer Uuksulainen
À tous les deux ans ou à peu près, nos fils des réseaux sociaux s’emballent en raison de la fièvre olympique. Nous encourageons les meilleurs athlètes du Canada, nous épluchons les messages sur Équipe Canada et nous nous tenons au courant du déroulement des événements à l’aide des comptes rendus quotidiens – mais vous êtes-vous déjà demandé qui est à la source de toute cette magie numérique ?
J’en ai moi-même été le témoin direct en tant que bénévole numérique à Paris. C’était comme obtenir un laissez-passer VIP pour voir les rouages internes de l’équipe qui raconte l’histoire du Canada aux Jeux olympiques. Une de mes tâches était de suivre la cérémonie d’ouverture, d’en dégager les faits saillants et d’offrir du contexte au fur et à mesure que les événements se déroulaient à l’écran. C’est toujours exaltant de voir son contenu s’afficher en temps réel sur le site Web. De plus, le fait d’être dans la salle avec l’équipe du Numérique au moment où ses membres réagissaient à la cérémonie d’ouverture – et saisissaient au vol les moments possiblement viraux – représente quelque chose d’inoubliable.
Tisser des liens d’amitié et explorer le monde – Gabrielle Gibeault
Faire du bénévolat a toujours été une passion pour moi et j’ai réalisé un rêve en le faisant aux Jeux olympiques. En l’espace de trois éditions des Jeux olympiques, j’ai eu la chance de connaître et travailler avec des gens d’un peu partout au Canada et au-delà, tissant des liens d’amitié qui dureront toute la vie.
Le bénévolat a aussi été pour moi un passeport menant à de nouvelles aventures, me permettant d’explorer de nouveaux pays et de nouvelles cultures. J’ai gravi une montagne à Rio pour regarder le lever du soleil, je me suis promenée dans un marché aux poissons à PyeongChang et j’ai fait un retour dans le passé à Versailles. Le sentiment de communauté parmi les bénévoles est extraordinaire – nous sommes tous unis par notre amour des Jeux olympiques et la joie de soutenir nos athlètes. Les souvenirs de voir des rêves se réaliser, de ressentir la fierté des parents et de vivre l’esprit de camaraderie entre bénévoles sont parmi ceux que je chérirai à jamais.
Retrouver mes racines canadiennes – AnnaJulia Yates
Quand ma mère canadienne a proposé que je fasse du bénévolat pour Équipe Canada, j’ai hésité. N’ayant jamais vécu au Canada, je me demandais si j’allais sentir que j’appartenais au groupe. Cependant, pour lui faire plaisir, j’ai proposé ma candidature – et peu de temps après, je faisais partie de l’équipe !
Plus les Jeux approchaient, plus mon niveau de fébrilité augmentait. Le fait d’avoir été acceptée dans une université canadienne à peu près au même moment m’a rendue encore plus avide de découvrir mes racines canadiennes avant d’aller m’installer là-bas. Faire du bénévolat à la Maison olympique du Canada s’est avéré la meilleure des décisions. Dès le moment où j’ai enfilé mon uniforme d’Équipe Canada, j’ai ressenti un lien très profond avec le pays. En rencontrant des partisans canadiens, en travaillant aux côtés des autres membres de l’équipe et en encourageant les athlètes canadiens, je me suis sentie plus que jamais une Canadienne. Pour la première fois, je me trouvais dans un endroit où je me sentais vraiment chez moi.
Redécouvrir les athlètes canadiens du passé et du présent – Sarah Lane
Puisque je vis à Paris, j’ai un peu perdu le fil de l’actualité canadienne et j’ai réalisé que je n’en savais pas beaucoup sur les athlètes olympiques canadiens actuels – les étoiles montantes surtout. Étant une personne qui adore faire du travail communautaire, j’ai voulu changer la routine un peu en combinant ma passion pour le bénévolat et la possibilité d’en apprendre davantage sur ces athlètes.
Rejoindre les rangs de l’équipe du Numérique d’Équipe Canada m’a donné l’occasion de le faire. J’ai fait le suivi de la participation des athlètes à leurs épreuves respectives et de leurs résultats, en plus de noter tous les détails sur leurs antécédents.
Ces tâches m’ont permis de me rappeler à quel point les Canadiens acceptent et soutiennent les athlètes d’origines différentes, reflétant du même coup la diversité qu’on voit au pays.
Prenez par exemple Ilya Kharun, gagnant de deux médailles en natation. Né à Montréal de parents ukrainiens et résidant aux États-Unis, Kharun incarne l’esprit des Jeux olympiques modernes et la philosophie multiculturelle du Canada.
La médaille d’or qu’Andre de Grasse a remportée au relais 4×100 m lui a permis de devenir l’athlète olympique canadien le plus décoré de tous les temps, à égalité avec Penny Oleksiak. Ses parents ont tous deux immigré en provenance des Caraïbes.
Leurs victoires témoignent de la force qui se dégage de toutes ces origines différentes.
Ç’a été formidable de voir mon bagage de connaissances sur les athlètes canadiens évoluer à ce point, et c’est tellement gratifiant de sentir que je contribue à la cause du Canada depuis l’autre côté de l’Atlantique. J’ai déjà hâte de continuer à suivre les carrières des athlètes remarquables que j’ai eu l’occasion de connaître au fil de cette expérience.