(AP Photo/Gregory Bull)
(AP Photo/Gregory Bull)

La cérémonie d’ouverture à Tahiti : un événement riche en symbolisme et célébration culturelle

À 16 000 kilomètres de la cérémonie d’ouverture olympique pluvieuse à Paris, Tahiti ensoleillé a accueilli 48 surfeurs olympiques et plus de 2000 spectateurs lors d’une cérémonie remplie de symbolisme et de joie culturelle.

Mettre en avant les valeurs olympiques et l’esprit de diversité, d’unité et de respect mutuel, cette cérémonie a inclus des chants et danses traditionnels tahitiens, un événement « Sands of the World » et une pratique de Rahiri.

Chants et danses traditionnels tahitiens

Des danseurs locaux en costumes naturels, comme des jupes en herbe longue et des chapeaux de paille, ont enchanté le public avec une performance de l’Ori Tahiti, une danse de la Polynésie française mettant en lumière la riche culture et les traditions du site olympique sur la scène mondiale.

Ancrée dans l’histoire de Tahiti, la chorégraphie de l’Ori Tahiti représente des mythes et légendes à travers des gestes de la main spécifiques, tandis que les mouvements répétitifs des hanches maintiennent le rythme de la danse.

Après la performance professionnelle, les athlètes ont été invités à danser également, s’engageant dans la profonde culture et l’histoire de l’île ensemble avant la compétition acharnée des jours à venir.

Cérémonie « Sands of the World »

Dans cette tradition de longue date organisée par l’Association Internationale de Surf, chaque athlète apporte un bocal de sable de sa plage d’origine pour le verser un par un dans un récipient commun. Les couleurs et textures diverses de chaque type de sable empilées ensemble symbolisent à la fois l’unicité de chaque athlète et pays ainsi que la solidarité qu’ils partagent à travers leur sport et l’esprit unificateur des jeux olympiques.

Le sable canadien a fait son apparition sur la plage olympique lorsque Sanoa Dempfle-Olin est arrivée pour ses débuts olympiques en surf à Tahiti. La Canadienne a apporté du sable de Tofino, la plage où elle a appris à surfer et a grandi en Colombie-Britannique.

Cérémonie de Rahiri

Les athlètes ont été invités à s’immerger encore davantage dans la culture locale en participant à une cérémonie de Rahiri, une tradition ancestrale en Polynésie française pratiquée au début des compétitions importantes pour créer et protéger la paix et l’ordre pendant l’événement, honorer le passé du sport, et promouvoir le fair-play pour les participants. Chaque athlète a placé une feuille de bananier dans un récipient, reconnaissant les règles et le protocole de leur compétition et invitant leurs ancêtres décédés à venir les soutenir dans les jours à venir.

Sanoa Dempfle-Olin, du Canada, surfe pendant le deuxième tour de la compétition de surf des Jeux Olympiques d'été 2024, le dimanche 28 juillet 2024, à Teahupo’o, Tahiti.(AP Photo/Gregory Bull)

Le moment de la compétition

Les événements de surf olympique, qui se déroulent sur la vague de Teahupo’o, à 40 kilomètres des lieux de la cérémonie d’ouverture tahitienne, ont débuté le 28 juillet et se poursuivront jusqu’au 31 juillet. Connu pour son point de rupture de surf et ses vagues lourdes et vitreuses au large, Teahupo’o a déjà été le site de la compétition annuelle Billabong Pro Tahiti et fait partie du championnat mondial de surf.

Dempfle-Olin a atteint le deuxième tour de la compétition féminine et rentrera maintenant chez elle à Tofino avec de nombreux souvenirs incroyables et la fierté d’avoir représenté le Canada en surf sur la scène olympique.