Montage photo - Virtue et Moir, Wiebe, Warner, CrosbyStephen Hosier, Jason Ransum, Mark Blinch/COC, Canadian Press/Paul Chiasson
Stephen Hosier, Jason Ransum, Mark Blinch/COC, Canadian Press/Paul Chiasson

Les athlètes olympiques d’Équipe Canada parlent de leur moment favori en tant que fans d’Équipe Canada

Les athlètes d’Équipe Canada sont aussi des fans d’Équipe Canada.

Nous avons demandé à des athlètes olympiques canadiens de nous parler de leur moment olympique favori en tant que fan d’Équipe Canada. Pour certains, c’est le fait d’avoir vu des Canadiens en compétition à la télévision quand ils étaient enfants qui a inspiré leurs propres rêves olympiques; d’autres ont été impressionnés par leurs propres coéquipiers, et beaucoup de ces athlètes olympiques d’été ont montré leur amour des sports d’hiver.

Voici leurs moments favoris d’Équipe Canada (et, sans doute, certains des vôtres aussi)!

Aaron Brown (Athlétisme)

J’aime toujours voir les Canadiens sur la plus haute marche du podium. Chaque fois que nous entendons cet hymne national, c’est comme si nous étions unis en tant que pays pour célébrer. 

J’aime ces moments parce que j’ai l’impression que tout le monde, peu importe ce que vous vivez, peu importe vos origines, nous représentons tous la feuille d’érable et nous pouvons tous célébrer et participer à cette célébration; car cela pourrait être la personne de votre quartier, la personne avec qui vous avez grandi dans votre ville natale, cela pourrait être quelqu’un de votre province. Qui que ce soit, nous soutenons tous la feuille d’érable.

Bien sûr, je m’entraîne en Amérique, alors je suis entouré de beaucoup d’Américains. C’est toujours bien de pouvoir se vanter un peu. Je choisirais donc le moment où Équipe Canada [hockey masculin] a battu les États-Unis et a remporté la médaille d’or, à Vancouver, sur sa propre glace.

Evan Dunfee (Athlétisme)

Je ne sais pas si je devrais admettre ceci, mais j’ai dû dormir pendant l’un de mes moments favoris… mais je savais qu’il allait se produire ! Damian [Warner] a gagné sa médaille d’or la nuit précédant mon 50 km et ma course était à 5 h 30 du matin. Je devais me réveiller à 2 h 30 du matin, donc je devais me coucher très tôt et j’ai manqué le 1500 m de Damian, l’épreuve finale du décathlon. 

Je savais qu’il avait gagné; je suis resté éveillé et j’ai regardé le javelot. Une fois qu’il a lancé son javelot avec aplomb, j’ai su qu’il avait gagné. 

Pour moi, les athlètes qui participent à des épreuves multiples, que ce soit Damian, Pierce [LePage] ou Georgia [Ellenwood], sont les superhéros du sport. Les épreuves multiples nécessitent tellement de calculs et d’explications et j’aime être cette personne qui rend l’épreuve plus accessible aux gens et qui les aide à comprendre comment cette épreuve fonctionne.

C’est pourquoi je me suis senti mal à l’aise à Tokyo, car les gens me demandaient : « Hé, tu fais tes explications sur le décathlon? » Et je devais répondre : « J’ai une course demain! » 

Donc oui, pour moi, c’était cette médaille d’or de Damian. Honnêtement, ça n’aurait pas pu arriver à une meilleure personne.

Sarah Douglas (Voile)

Oh, j’en ai tellement! J’étais bénévole aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto et je travaillais au volleyball de plage. Melissa Humana-Paredes était si gentille avec les bénévoles. Je me souviens qu’elle a envoyé des services aux bénévoles une journée d’entraînement et c’était tellement spécial de voir l’athlète interagir avec les bénévoles. Ce genre de chose fait une grande différence.

Scott [Moir] et Tessa [Virtue] me viennent aussi à l’esprit parce qu’ils sont les meilleurs de tous les temps. J’adore regarder Mark McMorris en compétition.

Ce qui est cool maintenant, c’est que je fais partie de la même équipe que ces gens. Quand on regarde quelqu’un comme Evan Dunfee, par exemple, on regarde sa course, on le connaît, on interagit avec lui et on se dit : c’est trop cool ! Quand on voit les autres athlètes remporter des médailles ou leurs performances, même s’il s’agit d’une défaite, on se rend compte de l’effort qu’ils ont fourni. Je pense donc qu’on peut vraiment apprécier leurs réalisations et le fait qu’ils donnent tout ce qu’ils ont. Cela me rend immensément fière.

Kristen Kit (Aviron)

Pour moi, Beckie Scott se distingue vraiment. Je me souviens d’avoir regardé les Jeux olympiques à la télévision quand elle y participait. Je me souviens qu’il y avait de la neige à l’époque à St. Catharines. Mes parents ont une cour-arrière d’environ trois quarts d’acre. Mon père a trouvé ces skis de fond dans les poubelles de quelqu’un.

Je n’avais jamais fait de ski de fond auparavant (et je n’en fais toujours pas vraiment!). Cependant, j’ai installé un parcours olympique de ski de fond dans la cour de mes parents, avec une piste! J’ai eu ces moments où je me voyais aux Jeux olympiques. 

Je suis sûre que mes parents me regardaient par la fenêtre de leur cuisine en train de faire du ski de fond sur ces skis en bois, et que je tombais probablement souvent. C’est vraiment un souvenir important pour moi.

Avalon Wasteneys (Aviron)

Pour moi, ces années d’apprentissage à regarder les athlètes de ski de fond de l’équipe canadienne ont été une grande source d’inspiration. D’un autre côté, mon souvenir le plus récent, qui m’a vraiment marqué, en est un de PyeongChang 2018. J’ai eu l’honneur de pouvoir y assister par l’intermédiaire du Camp des recrues RBC, et j’ai donc pu assister aux épreuves en personne.

Je me souviens d’avoir assisté à la finale de patinage artistique avec Tessa [Virtue] et Scott [Moir]. J’ai toujours aimé le patinage artistique, c’est tellement beau et émouvant. Toutefois, être là et le regarder en personne, c’était encore mieux. Je pleurais sur mon siège. J’avais la chair de poule. Je pouvais voir la détermination, l’émotion et l’amour de ces deux athlètes pour leur sport.

Je ne suis pas patineuse artistique. Je n’ai rien à voir avec ce sport. Je n’y ai assisté qu’une fois, mais cela m’a motivée de voir cet amour sincère pour ce qu’ils faisaient.

Kasia Gruchalla-Wesierski (Aviron)

Je regarde les Jeux olympiques depuis que je suis toute petite, probablement parce que mon rêve a commencé très tôt. Pour une raison que j’ignore, quand Erica Wiebe a remporté sa médaille d’or [en lutte], j’ai pleuré comme un bébé. Cela m’a rappelé ce pour quoi je ramais. 

Cela faisait deux ans que je pratiquais l’aviron et j’avais l’impression d’avoir une deuxième chance de faire du sport grâce à l’aviron et de vivre mon rêve, ce qui était vraiment cool. Et puis, quand j’ai été témoin de cette victoire, je me suis dit : « Oh oui, je veux vraiment cela! » Erica est originaire de Calgary, et j’ai commencé l’aviron à Calgary. Ce sont deux sports d’été, ce qui est rare dans les Rocheuses, c’était donc plutôt génial. Aujourd’hui, elle est mon amie, c’est vraiment spécial. 

Will Crothers (Aviron)

Voir Donovan Bailey gagner le 100 m, à l’époque, est l’un de mes moments favoris d’Équipe Canada. C’était incroyable. Je me souviens d’avoir été émerveillé, parce que c’était l’une des premières fois que je regardais les Jeux olympiques et que je réalisais ce que cela représentait. C’était donc un moment très spécial.

Quel est votre moment préféré d’Équipe Canada ? Qui, selon vous, brillera à Paris 2024 ?