Une finale toute spéciale pour Geneviève Lalonde à Rio

Geneviève Lalonde a vécu la magie des Jeux comme personne.

Non seulement l’Acadienne a réalisé sa meilleure performance en carrière en demi-finale du steeple, mais son chrono de 9:30, 24 secondes – un record canadien – fût suffisant pour l’expédier en finale.

Geneviève Lalonde lors de la finale du 3000 m steeple aux Jeux olympiques de Rio, le 15 août 2016. (COC Photo/Mark Blinch)

Geneviève Lalonde lors de la finale du 3000 m steeple aux Jeux olympiques de Rio, le 15 août 2016. (COC Photo/Mark Blinch)

Aucune autre Canadienne n’avait atteint la finale du steeple depuis l’introduction de l’épreuve au programme olympique en 2008. Comme si ce n’était pas une expérience assez féérique pour l’unique représentante du Nouveau-Brunswick à Rio, Geneviève a eu la chance de prendre le départ de la finale olympique lundi, jour de la fête des Acadiens.

« Courser le 15 août c’est tellement spécial. La fête des Acadiens c’est un grand tintamarre, et aujourd’hui j’étais dans un tintamarre mondial… C’était magique. Je souhaite un bon 15 août des fous à tout le monde », a-t-elle dit après la finale.

Geneviève peut être très fière de sa performance en finale, une 16e place, et quelle finale c’était au stade olympique de Rio. Une finale si rapide que les commentateurs avaient du mal à en croire leurs yeux. À titre d’indicatif, celle qui a remporté l’épreuve de lundi matin l’a fait dix secondes plus rapide que la championne de Londres 2012.

Geneviève Lalonde lors de la finale du 3000 m steeple aux Jeux olympiques de Rio, le 15 août 2016. (COC Photo/Mark Blinch)

Geneviève Lalonde lors de la finale du 3000 m steeple aux Jeux olympiques de Rio, le 15 août 2016. (COC Photo/Mark Blinch)

« C’est la course la plus rapide à laquelle j’ai pris le départ. D’être parmi les meilleures, c’est incroyable. Cette course m’a permis de constater où j’en suis dans ma carrière et jusqu’où je peux aller dans les prochaines années », a dit Geneviève après la course qui a mis le feu à ses jambes.

« Ma progression durant les quatre dernières années a été fulgurante, j’ai tellement hâte de voir ce que les quatre prochaines ont à m’offrir. À Tokyo j’aurai 28 ans, c’est parfait pour une athlète de Steeple, je serai au sommet de mon art », a-t-elle poursuivi.

Déjà un modèle pour les jeunes adeptes du steeple à travers le Canada, gageons que Geneviève Lalonde n’a pas fini d’inscrire son nom dans le livre des records canadiens.