La Série mondiale de rugby à sept s’arrête au Canada

Pour la quatrième fois cette saison, l’entraîneur en chef de l’équipe féminine de rugby à sept, John Tait, présente une nouvelle formation pour un tournoi de la série.

Cette fois-ci, les 12 joueuses sélectionnées auront l’honneur de prendre part à un tournoi de la série qui se tient au Canada pour la première fois. Le tournoi de rugby à sept se déroulera les 18 et 19 avril à Langford, en Colombie-Britannique.

Ashley Steacy portera le « C », la capitaine Jen Kish étant blessée.

« La sélection a été assez difficile, car certaines joueuses établissent constamment de nouvelles normes personnelles, et ce serait merveilleux de pouvoir les récompenser en les choisissant pour la série », a commenté Tait sur le site Web de Rugby Canada. « En fin de compte, nous avons retenu les 12 joueuses qui, nous le croyons, nous donneront l’occasion de gagner à Langford et d’agrandir notre bassin de joueuses expérimentées. »

Les 12 joueuses nommées sont : Elissa Alarie, Britt Benn, Bianca Farella, Ghislaine Landry, Kayla Moleschi, Karen Paquin, Kelly Russell, Ashley Steacy et Natasha Watcham-Roy sont les neuf premières. L’olympienne des Jeux de la jeunesse Hannah Darling et la joueuse de 21 ans Nadia Popov en sont à leur deuxième sélection pour la série, et la joueuse originaire de Pickering, Sara Kaljuvee, retrouve sa place dans le groupe après s’être remise de sa blessure.

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La capitaine Jen Kish ne jouera pas en raison d’une blessure subie le mois dernier, lors de l’étape d’Atlanta. La vétérane de Lethbridge Ashley Steacy arborera le « C » à la place de Kish.

Équipe Canada a terminé troisième à Atlanta, une place qu’elle a réussi à conserver à trois étapes de la série de six tournois. Cependant, l’étape de Langford est très importante, car elle permettra de mettre la main sur l’une des quatre premières places attribuées en fin de saison pour le tournoi olympique. En ce moment, les Canadiennes sont à égalité avec l’Australie pour la deuxième place, avec 48 points. La Nouvelle-Zélande a 12 points d’avance, tandis que la France et les États-Unis sont respectivement quatrième et cinquièmes.

Cette saison, pour qui est des trois joueuses à se joindre à la formation de base, Tait a constamment changé la combinaison. « Je demande de la constance à mes joueuses, alors, je dois être constant dans ce que je fais, et cela s’applique aussi aux sélections. Je me base toujours sur la forme des joueuses et sur leur capacité à nous offrir la meilleure chance de gagner maintenant, mais aussi à Rio l’année prochaine. Nous continuerons à rechercher des joueuses et à essayer de nouvelles combinaisons jusqu’à ce que nous arrivons à gagner régulièrement des coupes. Nous ne sommes pas là pour finir troisièmes, et nous n’en sommes pas heureux non plus, nous voulons gagner une médaille, mais qu’elle soit en or », a conclu Tait.

Il s’agit là d’une déclaration formelle d’un entraîneur en chef déterminé à créer de la profondeur tout en visant la plus haute marche du podium. En se basant sur les résultats de la série, l’équipe féminine de rugby à sept représente l’une des meilleures chances du Canada d’obtenir une médaille à Rio. Mais pour cela, il faut qu’elle commence par ce qualifier, et un résultat solide à Langford aidera beaucoup en ce sens.

Équipe Canada commence samedi, avec des matchs de poule contre la Russie, l’Afrique du Sud et les États-Unis. Les résultats de ces matchs détermineront le cours de la journée de dimanche pour les Canadiennes. Vous pouvez suivre la couverture sur TSN, samedi et dimanche.