Les cinq ressemblances les plus frappantes entre les pilotes de F1 et les olympiens

Plus vite, plus haut, plus fort. La devise olympique trace le chemin vers la victoire. Même si l’argent, les commanditaires et les foules distinguent souvent les professionnels des amateurs, tous les athlètes, partout dans le monde, peuvent s’identifier à la devise des Jeux olympiques. Et le 6 juin, ils le feront.

Avant le début du Grand Prix du Canada à Montréal, des olympiens du Canada et d’autres espoirs olympiques se mêleront aux pilotes de F1 lors du « Grand Soir », dont une partie des profits seront versés à la Fondation olympique canadienne afin d’aider un plus grand nombre d’athlètes à monter sur le podium.

Même si les pilotes professionnels de F1 et les athlètes olympiques visent des objectifs différents, ils partagent un style de vie semblable dans leur poursuite de l’excellence. Dans cette optique, nous vous présentons la liste des cinq principales choses que les pilotes de F1 et les athlètes olympiques ont en commun :

 

1. DES NERFS D’ACIER


F1
– Se cramponner à la vie chaque jour ne séduit certainement pas le commun des mortels, mais c’est un pur bonheur pour les pilotes de F1 aux prises avec un virage serré. Les voitures de F1 peuvent engendrer une force pouvant aller jusqu’à 3,5 g dans un virage.

LUGE – Intense est le qualificatif qui décrit le mieux les athlètes en luge. Des forces pouvant atteindre jusqu’à 5 g s’exercent sur les lugeurs petits et grands. Mettez un lugeur dans le siège du passager d’une F1, et ils se sentiront tout à fait à l’aise (du moins dans les virages).

2. ACCROS DE VITESSE


F1
–La soif de vitesse constitue un mode de vie pour les pilotes de F1. Ils atteignent parfois les 300 km/h et peuvent passer de zéro à 100 km/h en moins de deux secondes.

BOBSLEIGH – Quel athlète olympique atteint la plus grande vitesse en utilisant seulement la puissance de son corps fait l’objet de plusieurs discussions dans les soirées entre amis. Malgré les 100 km/h enregistrés par les descendeurs en ski alpin et les 60 km/h des cyclistes sur les pistes des vélodromes, la palme revient au bobsleigh à quatre avec une vitesse de près de 150 km/h, n’utilisant que la gravité et le cran pour l’atteindre.

3. CHALEUR EXTRÊME


F1
– Lecockpit d’une F1 ressemble à un sauna, c’est certain. Les pilotes peuvent perdre jusqu’à trois litres d’eau par la transpiration pendant le déroulement d’une course. L’hydratation et une nutrition appropriée sont donc des facteurs importants. Cela vous rappelle-t-il quelque chose?

MARATHON – Lors d’une journée chaude, un marathonien peut perdre plus de quatre litres d’eau par la transpiration durant une course. S’hydrater est très important pour les athlètes d’endurance, même ceux qui évoluent dans l’eau. Les nageurs en eau libre ingèrent des produits de nutrition sous forme liquide pendant l’épreuve. Compliqué? Certes, mais il faut toujours bien s’hydrater.

4. UN CŒUR PERFORMANT


F1
– Malheureusement, les pilotes automobiles se font souvent reprocher de ne pas cadrer avec la définition traditionnelle d’un « athlète ». Voici une donnée qui brise ce stéréotype : certains des meilleurs pilotes ont une fréquence cardiaque de repos de 58 battements par minute et peuvent la faire grimper jusqu’à 170 dans les moments cruciaux d’une course.

BIATHLON – La condition physique constitue la vraie base de tout athlète olympique dans n’importe quel sport. Cependant, c’est seulement au biathlon que les athlètes exigent autant de leur cœur, le sollicitant au maximum pour parcourir les pistes et le calmant pour tirer. En compétition, ces athlètes de sports d’hiver peuvent faire grimper leur fréquence cardiaque à près de 200 à la minute et la ramener à 140 au pas de tir. Ce n’est peut-être pas aussi excitant qu’un bolide de F1, mais il faut y mettre du cœur.

5. LA VOLONTÉ DE GAGNER


F1
– En F1, il faut être au bon endroit, au bon moment. Savoir se positionner et avoir une bonne stratégie sont aussi importants qu’avoir un bon moteur. Si vous n’êtes pas au bon endroit au moment opportun, vous ne gagnerez jamais.

PATINAGE DE VITESSE SUR COURTE PISTE – Charles Hamelin, double médaillé d’or olympique, a été récemment cité dans un article de CNN affirmant que ce n’est pas le meilleur sur la ligne de départ qui l’emportera, mais le plus intelligent. Avec cette approche, Charles Hamelin se débrouillerait fort bien sur une piste de F1. Et nous sommes certains que ses coéquipiers en ski cross, snowboard cross, vélo et ski de fond seraient tout à fait d’accord.

Après tout, une course, c’est une course.

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