Nick est prêt à foncer

Le corps de Nick Tritton est fin prêt pour le combat.

Au cours des huit derniers mois, ce judoka de 73 kg, de Perth, en Ontario, lequel constitue une menace dans la course aux médailles, s’est surtout concentré sur la guérison de ses blessures et sa remise en forme en vue des Jeux olympiques qui, selon lui, ne permettent aucun détour.

« Je dois gagner, » dit ce judoka de 26 ans. « C’est là l’objectif principal. Je ne suis pas le genre de gars qui pratique un sport parce qu’il l’aime. Je le fait pour gagner. »

Et Nick n’est pas le seul. Il partage ce sentiment avec ses pairs, les athlètes de haut niveau du Canada, qui ont bénéficié d’un peu de cette dynamique gagnante lorsqu’ils se sont réunis dans le cadre de la Série de l’excellence olympique (SEO), qui a eu lieu à Mississauga, en Ontario.

« La mentalité de cette équipe (espoir olympique) a changé, » déclare Nick. « Nous allons aux Jeux olympiques de Londres dans le but de réaliser la meilleure performance possible, et je crois vraiment que si chacun fait sa part, nous y arriverons. »

« Ceci ravive le feu sacré, » dit-il en parlant de la façon dont la conférence de la SEO a modifié l’attitude du groupe.

Pour Nick, ce feu sacré brûle pour une seule raison.

« En ce moment, je n’ai que Londres dans la tête. »

Après une performance à Beijing, où il sait qu’il aurait pu faire mieux puisqu’il a perdu lors du premier tour, le médaillé d’or panaméricain de 2010 dit que le fait d’avoir quatre ans pour tirer le maximum de son savoir et de son expérience olympiques, jouera un grand rôle sur sa façon de s’entraîner pour les Jeux olympiques de 2012.

Il dit qu’en Judo, le synchronisme compte pour beaucoup.

« Cette fois-ci, je m’entraîne aussi fort qu’avant, sinon plus. Mais ce sport en est un d’une seule journée, et le principe qui sous-tend ceci est incroyable… c’est un sport à élimination directe, où on n’a pas la chance de revenir pour gagner le bronze, » dit Nick, qui demeure et s’entraîne à Montréal. « Donc ce que j’ai le plus retenu (de Beijing) c’est qu’il faut être à l’écoute de son corps. »

Cette fois-ci, le corps de Nick lui dit : gagne.

C’est une bonne chose qu’il écoute attentivement.