Randy Starkman a été un véritable ami du sport olympique
Le Canada a perdu l’un de ses meilleurs citoyens, lundi.
À 51 ans, le rédacteur sportif de longue date et défenseur passionné des intérêts du sport olympique canadien, Randy Starkman, est décédé après qu’on lui a diagnostiqué une pneumonie.
Son décès marque la fin d’une période exceptionnelle qui s’est étendue sur plus de 12 éditions des Jeux olympiques et qui a été marquée par des histoires et des opinions hautement valorisées et qui ont régulièrement fait briller la section des sports du Toronto Star. Toutefois, lorsqu’on se souvient de Starkman, c’est son engagement personnel auprès des athlètes olympiques canadiens qui ressort.
« Il était un défenseur infatigable des intérêts des athlètes canadiens, a déclaré le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut. Grâce à son talent de raconteur passionné et aux relations personnelles qu’il entretenait avec toutes les personnes associées à la communauté sportive canadienne, Randy a contribué à rendre nos athlètes meilleurs. »
Et il portait le sport dans son cœur.
C’est la raison pour laquelle, Starkman a contribué, par son travail à alimenter le succès du Mouvement olympique canadien.
« Randy était beaucoup plus qu’un rédacteur de talent, a dit Mark Tewksbury, chef de mission de l’Équipe olympique canadienne de 2012. Il était du côté des athlètes. Il a toujours traité les athlètes avec respect. Son remarquable travail a permis au public canadien de faire la connaissance d’innombrables jeunes athlètes. La famille sportive canadienne vit un grand vide. »
Sylvie Bernier, la Chef de mission adjointe, est d’accord.
« Pendant des années, les athlètes canadiens ont brillé un peu plus et ont touché plus de partisans grâce au remarquable travail de Randy Starkman, dit-elle.
Il a transcendé son rôle par son engagement envers l’excellence et envers les jeunes modèles qu’il a fait connaître aux Canadiens. Randy, tu nous manqueras. »
Starkman a commencé sa carrière au sein de la United Press Canada où il a fait ses premiers pas en tant que journaliste sportif. C’est après les Jeux olympiques de 1988 à Séoul, en Corée qu’il a rejoint les rangs du Toronto Star. Il a remporté deux prix du Concours canadien de journalisme.
Parmi les médias, il a été un ami et un collègue exceptionnel qui a récemment laissé une empreinte positive sur les essais olympiques canadiens de natation 2012 à Montréal.
« Je suis atterré par cette nouvelle, a affirmé Martin Richard, directeur des communications de Natation Canada. Il y a tout juste quelques semaines, Randy était à nos essais à Montréal, il jouait avec ma fille et lui faisait la lecture dans la salle des médias. Il était tellement heureux de nous montrer des photos de son récent voyage à Rome avec sa femme et sa fille alors qu’il dînait avec ma famille et moi-même. Il a été un reporter exceptionnel et un grand ami. »
Ce sentiment profond a fait écho lundi dans la communauté sportive et parmi certains des plus grands athlètes de ce pays.
« Randy Starkman était l’un des êtres humains les plus désintéressés qu’il m’ait été donné l’occasion de rencontrer, a indiqué la triple championne du monde de boxe Mary Spencer sur Twitter. »
« Peu de journalistes au Canada ont consacré leur temps et leur passion au sport canadien comme l’a fait Randy, a déclaré la quadruple médaillée olympique Hayley Wickenheiser sur Twitter.
Ce genre de professionnalisme a suivi Starkman partout.
« Sa compréhension des durs efforts, des sacrifices et de la passion nécessaires pour exceller comme athlète se reflétait dans son dévouement envers l’art du journalism, dit Dimitri Soudas, directeur exécutif, Communications, Comité olympique canadien. Son travail a touché tous les membres de la communauté sportive. Les Jeux olympiques de 2012 à Londres ne seront pas les mêmes en son absence pour raconter le périple des athlètes. Il nous manquera tous, mais nous ne l’oublierons jamais. »
Randy Starkman manquera à tous, nous n’en doutons pas, mais son travail et son influence personnelle sur le Mouvement olympique seront pour toujours un élément clé du succès olympique de la nation.