La voix des athlètes résonne dans toute l’OSP
Au cours de ses deux décennies de compétition au niveau élite, Alexandra Orlando n’a pas remporté de médaille olympique, mais l’ancienne gymnaste rythmique de 25 ans originaire de Toronto a gagné le respect et la confiance de la communauté sportive internationale, ainsi que la fierté et l’admiration d’un pays qui lui a donné la chance de vivre, de s’entraîner et de concourir comme une championne.
Orlando est devenue la première présidente élue de la Commission des athlètes de l’Organisation sportive panaméricaine (OSP) la semaine dernière au cours d’une annonce historique dans le sport international.
« Ce fut un moment déterminant, a déclaré Orlando, félicitant l’OSP d’embrasser la défense des intérêts des athlètes de manière aussi significative. C’est une énorme responsabilité de représenter ce pays à n’importe quel titre, et cela aura un impact durable sur la communauté sportive, pas seulement les athlètes canadiens, mais les athlètes internationaux également. »
Parmi les décorations obtenues par Orlando au cours de sa carrière d’athlète figurent huit médailles récoltées aux Jeux panaméricains. Elle a été porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture des Jeux panaméricains de 2007 à Rio après y avoir remporté trois médailles d’or. Son patriotisme, dit-elle, est une partie intégrante de son caractère. La chance qui lui est donnée d’assumer cette responsabilité après près de deux décennies de compétition durant lesquelles elle a suscité la fierté canadienne prouve l’importance accordée au fait d’avoir une voix forte pour les athlètes.
« C’était presque comme si j’étais de nouveau sur la plus haute marche du podium en représentant le Canada. C’est formidable qu’une Canadienne occupe ce poste, je pense que c’est ce qui est le plus important pour moi, commenta-t-elle au sujet de cet honneur qui fait d’elle l’une des trois femmes à siéger au Conseil exécutif de l’OSP. »
« Nous sommes un pays qui valorise réellement la voix de nos athlètes. C’est quelque chose que nous faisons bien. Nous sommes en train d’ouvrir la voie, pas seulement pour les femmes dans le sport, mais aussi pour que la voix des athlètes soit entendue. »
Orlando dit qu’elle admire cette caractéristique de l’identité canadienne sur la scène sportive internationale. La chance non seulement de représenter fièrement cette identité, mais aussi de faire en sorte qu’elle laisse sa marque sur le développement du sport international est une occasion, pour le Canada, de réellement devenir un chef de file international, canalisateur de changement.
« Au bout du compte, il s’agit avant tout du sport, de rendre la communauté sportive meilleure. » La chef du sport du Comité olympique canadien, Caroline Assalian, a dit qu’Orlando était la personne adéquate pour aider le Canada à avoir un impact sur le monde sportif.
« Elle assumera avec succès cette immense responsabilité, a déclaré Assalian. Elle saisira cette unique opportunité pour apporter un changement positif. »
Orlando siège également au Conseil consultatif des athlètes pour les Jeux panaméricains de 2015 à Toronto. Son nouveau rôle au sein de l’OSP, dit-elle, lui donne une occasion parfaite pour travailler avec les athlètes internationaux, d’étudier la situation dans son ensemble afin de s’assurer que Toronto 2015 soit les meilleurs Jeux panaméricains.
Orlando s’est mérité une réputation de défenseure dévouée des droits athlètes. Elle a représenté ces derniers au conseil d’administration de Gymnastique Canada et plus tard, elle est devenue membre de la Commission des athlètes du Comité olympique canadien et vice-présidente d’AthlètesCAN, un groupe canadien de soutien aux athlètes dont l’objectif est d’aider ces derniers à améliorer leur performance.
« Un de mes objectifs est d’inspirer autant de personnes possibles durant toute ma vie, a confié Orlando. C’est très important de savoir qu’on peut faire sa part. »