La championne du monde Humphries mène par l’exemple

Kaillie Humphries a élevé la barre, et cette championne du monde ne fait que commencer.

« Je veux être au sommet pendant longtemps a déclaré la médaillée d’or olympique de 2010 après son retour de Lake Placid, New York le weekend dernier avec le trophée du Championnat du monde. Je sens que j’ai encore beaucoup à réaliser. »

La native de Calgary a déclaré qu’il était formidable de voir son travail porter des fruits après avoir décroché la première médaille d’or du Canada en bobsleigh féminin au Championnat du monde, mais la bobeuse de 26 ans ne cache pas son désir d’obtenir plus.

« Ce titre montre au reste du monde que nous sommes une force avec laquelle il faut compter, a commenté Humphries. Et ce n’est pas seulement durant une année olympique, car si nous avons ce qu’il faut en place, nous pouvons y parvenir en tout temps. »

Le fait qu’Humphries garde fermement le pied sur l’accélérateur est motivant pour le Canada, une nation qui surfe toujours sur le succès des Jeux de Vancouver et qui est prête à le rééditer.

Les trois médailles d’or, la médaille d’argent et la médaille de bronze à l’épreuve par équipe récoltées par Humpries sur le circuit de la Coupe du monde cette saison ne laisseront certainement pas de place au doute. En plus de cette médaille d’or remportée avec la freineuse Jennifer Ciochetti d’Edmonton, et la médaille de bronze à l’épreuve par équipe, on peut dire que la relève prend forme rapidement.

« Cela montre que nous sommes sur la bonne voie, que nous faisons ce qu’il faut faire et que cela marche, a indiqué Humphries. Cela confirme (pour tous les athlètes olympiques) que le travail porte des fruits. Tout ce qu’ils font donnera des résultats. J’en suis un exemple vivant. »

Humphries a commencé à concourir en bobsleigh à l’âge de 17 ans. Neuf ans plus tard, elle a, à son actif 15 médailles remportées en Coupe du monde, une médaille d’or olympique et un titre de championne du monde. Un CV pareil n’est pas seulement un exemple de dur labeur, mais une preuve indéniable que les athlètes canadiens peuvent trouver leur place parmi les meilleurs.

Avec cette attitude, Humphries pense qu’il faut s’attendre au succès sur la scène mondiale.

« Avec la pression (à Sotchi), c’est normal, ajouta-t-elle. Nous méritons de remporter du succès, et nous allons continuer … il y a tellement de choses que nous pouvons apprendre les uns des autres. »