Où sont-ils maintenant : Karen Percy Lowe

Double médaillée en ski alpin aux Jeux de Calgary 1988

Cette série spéciale est consacrée à certains des plus grands athlètes olympiques du Canada, qui sont pour toujours membres de la grande famille olympique grandissante du pays. Pourtant, une question demeure : Où sont-ils maintenant?

Alors :

Sur la montagne Nakiska, près de Calgary, Karen Percy remporta la première médaille du Canada à des Jeux olympiques d’hiver tenus au Canada. En fait, elle a remporté deux médailles, toutes les deux de bronze en descente et en super G, et elle a raté une troisième médaille de bronze dans l’épreuve combinée par quelques fractions de secondes. Aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary, Percy a contribué à 20 pour cent de la récolte de médailles du Canada (5 médailles), et elle a remporté les seules médailles en dehors du patinage artistique.

Aujourd’hui :

Elle est aujourd’hui Karen Percy Lowe, et comme la plupart des résidents d’Edmonton le savent, elle a épousé le président des opérations des Oilers, Kevin Lowe. Ils ont trois filles et un fils âgés de 11 à 18 ans. Percy Lowe s’est mariée tout de suite après les Jeux de 1988, et comme le suggère l’âge de l’aîné de ses enfants, elle est devenue mère tout de suite après.

Elle a décidé de ne pas compromettre sa nouvelle vie de famille avec les voyages et les obligations du ski de compétition. « Je me suis consacrée à eu, et j’en suis heureuse », a-t-elle confié à Olympic.ca.

Percy Lowe est très impliquée dans sa communauté et dans le travail bénévole. Elle a travaillé pendant une décennie pour l’organisme caritatif Ronald McDonald. Aujourd’hui, elle et Low travaillent pour plusieurs œuvres, y compris la Zebra Foundation, la Oilers Community Foundation et la Compassion House. Cette dernière est une maison qui offre aux personnes atteintes du cancer du sein du soutien et un logement lorsqu’elles viennent suivre leur traitement à Edmonton.

Ces derniers temps, Percy Lowe est très active dans la Waterkeeper Alliance, une organisation mondiale consacrée à la qualité de l’eau. Membre du conseil depuis trois ans, elle est en passe de créer une section d’Edmonton pour la protection de la rivière Saskatchewan.

La double médaillée olympique – qui, est la seule skieuse alpine canadienne, à part Nancy Green à porter ce titre – garde contact avec ses coéquipiers d’il y a deux décennies. « Chaque fois que nous nous voyons, c’est comme si nous étions ensemble la veille, » a-t-elle confié.

Les gens considéraient Percy Lowe comme un outsider en 1988. Aujourd’hui encore, dans la couverture des médiatiques pour les Jeux de 2010, on a parlé de la native de Banff, en Alberta en ces termes. Tout est possible sur les pistes, et il va sans dire qu’elle savait qu’elle n’était pas un outsider.

« J’étais déjà montée sur le podium et je savais que je pouvais atteindre le podium ici, » déclara-t-elle. « Je n’allais pas aux Jeux olympiques sans essayer de gagner une médaille. Lorsque j’y suis parvenue, c’était magique, quelque chose non planifié, un rêve devenu réalité. On ne s’attendait pas à ce que je gagne une médaille, mais dans ma tête, je m’y attendais. »

Elle pense que les skieurs canadiens qui se préparent à concourir en 2010 doivent se préparer pour quelque chose de différent. « Ce n’est pas comme skier à une Coupe du monde à St Moritz ou à Solden, » a-t-elle précisé, ajoutant que la pression et les distractions à des Jeux olympiques à domicile sont énormes.

Alors qu’elle était dans le télésiège pour sa première épreuve olympique à Nakiska, elle se rappelle avoir entendu sa famille et ses amis qui lui souhaitaient bonne chance en criant. Ils étaient tout excités, car ils ne l’avaient encore jamais vue en compétition. « J’ai alors pensé qu’il fallait que je me concentre, sinon ça ne marcherait pas. » Elle s’est tenue loin de sa famille et de ses amis et leur a dit qu’elle les rejoindrait après la compétition.

Percy Lowe se rappelle combien l’esprit olympique qui régnait à Calgary était grand, un esprit sportif qui existe encore. « Il suffit de se promener dans Calgary pour le sentir; on peut voir pourquoi les Jeux ont eu lieu ici. C’est une ville olympique. »

Elle pense que Vancouver peut faire la même chose, c’est-à-dire que les Jeux passent à la postérité, et que Vancouver soit ensuite connue comme la ville qui a organisé les meilleurs Jeux olympiques d’hiver de l’histoire.

« Et je suis sûre que l’équipe canadienne récoltera plus de médailles que nous, » ajouta-t-elle.

Vous pourrez entendre Percy Lowe en direct de Whistler pour la couverture des compétitions de ski alpin pour le Consortium médiatique canadien de diffusion olympique en février.