Lutte

Résumé du sport

Lutte à Paris 2024 

Site : Arena Champ-de-Mars

Dates de compétition : 5 au 11 août (Jours 10 à 16)

Épreuves : 18 (12 masculines et 6 féminines) 

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Il y a six catégories de lutte libre masculine (57 kg, 65 kg, 74 kg, 86 kg, 97 kg, 125 kg), six catégories de lutte libre féminine (50 kg, 53 kg, 57 kg, 62 kg, 68 kg, 76 kg) et six catégories de lutte gréco-romaine masculine (60 kg, 67 kg, 77 kg, 87 kg, 97 kg, 130 kg).

En lutte libre, un lutteur peut employer n’importe quelle partie de son corps pour exécuter une manœuvre, il peut agripper les jambes de son adversaire et même le faire trébucher. En lutte gréco-romaine, il est interdit pour un lutteur d’exécuter une manœuvre avec ses jambes, d’agripper l’adversaire sous la ceinture et de le faire trébucher.

Chaque combat compte deux périodes de trois minutes avec une pause de 30 secondes entre les deux. L’athlète qui remporte le combat est celui ou celle qui cumule le plus de points à la fin des deux périodes. Un combat peut se terminer par une victoire automatique lorsqu’un athlète présente une supériorité technique de huit points en lutte gréco-romaine et dix points en lutte libre ou encore, en cas d’un tombé.

Chaque épreuve de lutte se déroule en ronde d’élimination. Les huitièmes de finale ouvrent le tournoi qui se termine avec une finale pour la médaille d’or opposant les deux vainqueurs des demi-finales. Si pendant le tournoi, un lutteur est vaincu (même en demi-finale) par un des éventuels finalistes, il peut être repêché. Les vainqueurs des deux groupes de repêchage reçoivent une médaille de bronze.

Le Canada à la lutte aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

La récolte de médailles olympiques du Canada en lutte est impressionnante. Onze des 17 médailles du Canada ont été remportées depuis Los Angeles 1984. La médaille de bronze d’Aubert Côté à Londres 1908 était la première médaille olympique du Canada en lutte. Trois de plus se sont ajoutées à Amsterdam 1928, puis une à Los Angeles 1932 et une autre à Berlin 1936.

À Sydney 2000, Daniel Igali est devenu le premier lutteur canadien à obtenir une médaille d’or olympique, en remportant la catégorie des 69 kg. À Beijing 2008, Carol Huynh a obtenu la deuxième médaille d’or olympique du Canada en lutte (catégorie des 48 kg). Elle a aussi remporté le bronze à Londres 2012. À Rio 2016, Erica Wiebe est devenue la troisième championne olympique en lutte, décrochant l’or chez les 75 kg.

Tonya Verbeek (catégorie des 55 kg) est la lutteuse la plus décorée du Canada avec des podiums à trois Jeux différents. Elle a remporté l’argent à Athènes 2004, année où la lutte féminine faisait son entrée au programme olympique, le bronze à Beijing 2008 et une autre médaille d’argent à Londres 2012.

Histoire olympique de la lutte

La lutte a fait partie de chaque édition des Jeux olympiques à l’exception de ceux de Paris en 1900. À Londres en 1908, les deux formes actuelles de la lutte – gréco-romaine et libre – ont été incluses pour la première fois (en 1896, il n’y avait que la lutte gréco-romaine et en 1904, il n’y avait que la lutte libre). Après la présence exclusive des épreuves de lutte gréco-romaine aux Jeux de Stockholm en 1912, les deux formes ont régulièrement figuré au men depuis les Jeux d’Anvers en 1920. 

Les femmes ont participé à leur premier tournoi de lutte olympique aux Jeux d’Athènes 2004 quand quatre épreuves figuraient au programme. Ce n’est qu’à Rio 2016 que le nombre d’épreuves féminines a augmenté à six, offrant une parité hommes-femmes au programme olympique de lutte libre.