Voici Sylvain Leclerc, jeune participant à l'AIO

Le jour approche à grands pas. Vendredi, je mettrai le cap sur Olympie, en Grèce, pour aller représenter le Canada dans le cadre de l’Académie internationale olympique.

Pendant 17 jours, je me plongerai à nouveau dans l’univers olympique, un monde qui me passionne au plus haut point depuis des années. Parler des Jeux olympiques et apprendre sur le mouvement olympique et son histoire. Le rêve, quoi. Mais avoir la chance de faire tout ça à Olympie, le berceau des Jeux olympiques de l’Antiquité, là où tout a commencé… wow! Je crois que je ne réalise pas encore la chance que j’ai de prendre part à une telle aventure.

Cette aventure, je la vivrai avec une compatriote canadienne, Jackie Deschenes, qui roule sa bosse pour la Fédération ontarienne de patinage de vitesse, ainsi qu’avec plus de 200 autres participants provenant d’une centaine de pays. J’imagine déjà la richesse des échanges et la diversité des rencontres que je ferai là-bas.

Cette année, dans le cadre de la 51e édition, l’Académie internationale olympique se penche sur un sujet qui me touche plus particulièrement : l’éducation olympique.

L’éducation olympique ratisse large, mais c’est notamment inciter les jeunes à bouger et à faire du sport. Notre mode de vie de plus en plus sédentaire a des conséquences graves sur notre santé et augmente la pression sur notre système de santé. Si nous pouvons redonner le goût aux jeunes de bouger et de faire du sport, nous aurons accompli quelque chose d’important pour cette génération. Petite parenthèse, un ÉNORME merci à Pierre Lavoie pour sa contribution. Ce que cet homme accomplit depuis quelques années est tout simplement phénoménal et je ne manquerai de parler du Grand Défi Pierre Lavoie aux autres participants.

Grâce aux efforts du Comité olympique canadien, le Canada s’est forgé au cours des dernières années une solide réputation en matière d’éducation olympique. Nous ne sommes peut-être pas le pays qui remporte le plus de médailles aux Jeux olympiques (même si nous avons battu un record pour le nombre de médailles d’or lors de Jeux d’hiver à Vancouver avec 14), mais notre programme d’éducation olympique fait des jaloux un peu partout à travers le monde. Pendant deux semaines, je serai le porte-étendard de cet héritage et je ressens une grande fierté.

L’Académie internationale olympique, avec ses 10 heures de cours, ateliers, lectures par jour, c’est loin d’être de la tarte. Je risque d’être assez « brain dead » à mon retour. Mais j’entends profiter de chaque seconde passée dans cet univers magique, entre la stèle de Pierre de Coubertin et le site archéologique des Jeux de l’Antiquité. Je ne possède peut-être pas les jambes de Donovan Bailey, la vrille d’Alexandre Despatie ou l’endurance de Cindy Klassen, mais je possède la passion, le dévouement et la volonté du champion olympique et j’ai bien l’intention de faire honneur au privilège qui m’est accordé… on ne représente quand même pas son pays sur la scène internationale à tous les jours.

Je vous invite à me suivre lors de mon périple olympique. Je ne vous oublierai pas, c’est garanti. Jackie et moi alternerons le compte-rendu de nos aventures sur une base quotidienne. C’est un rendez-vous!